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Oups, un moment pour les aînés… pour le Canada

14 Janvier, 2020   |   Auteur: Peter Vogel   |   Le volume: 27    Le numéro: 2  
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« Le Canada vit un « moment pour les aînés »; nous oublions que les actions ont des conséquences. »

Qu’est-ce que nous avons encore oublié? Ah oui, nous vieillissons. De plus en plus de Canadiens vivent à un âge avancé et il y a moins de jeunes.

Mais les aînés sont sympas, alors quel est le problème?

Il y a en réalité un certain nombre de (problèmes), et contrairement aux années passées où seuls quelques-uns (comme le PHC) avertissaient d’une « bombe à retardement démographique », maintenant plusieurs grandes sources d’information canadiennes en parlent.

La CBC a publié un article en octobre dernier qui rendait caduque l’idée selon laquelle 65 ans était « vieux ». Même si elle ne préconisait pas de relever l’âge de la retraite et de la pension. Et oui, ils ont même mentionné qu’un faible taux de natalité était un facteur contributif au problème de vieillissement rapide du Canada; cependant, ils n’ont pas appelé à des restrictions sur les avortements pour résoudre le problème.

Le Globe and Mail a publié un article le 13 janvier donnant quelques détails sur la tendance démographique du Canada : 20 % de la population du Canada aura plus de 65 ans d’ici 2026. Les auteurs suggèrent au Canada de considérer ces quatre choses : «… Plus d’experts en gériatrie, plus de formation en gériatrie pour l’ensemble de la main-d’œuvre, plus d’éducation en santé publique pour autonomiser les personnes âgées et les soignants, et plus de politiques de santé qui peuvent nous soutenir tous pendant que nous vieillissons.» Ils soulignent également combien il est difficile pour les gouvernements de continuer à offrir les services qu’ils fournissent avec des coûts croissants et des demandes plus importantes.

Le « National Post » a publié la semaine dernière un article sur les dépenses fédérales associées à la « bombe à retardement démographique » du Canada. Les dépenses continuent d’augmenter en fonction des promesses électorales et des programmes sociaux. Les dépenses augmentent, mais les recettes fiscales diminueront à mesure que davantage de « baby-boomers » commenceront à prendre leur retraite. Il s’agit d’une catastrophe au ralenti pour la santé financière à long terme du Canada.

Chacun de ces articles a parlé du coût et de l’avenir, mais n’a pas accordé beaucoup d’attention à la cause sous-jacente. C’est bien qu’ils évoquent la question, mais allons un peu plus loin.

Le PHC a mis en garde depuis des années et continuera d’avertir que l’avortement sans restriction a conduit à un nombre réduit de jeunes; il y a environ quatre millions4 de moins de 50 ans en moins qu’il y en aurait eu s’ils n’avaient pas été tués par l’avortement. Ajoutez à cela le nombre d’enfants que certaines de ces personnes auraient mis au monde si elles avaient été autorisées à vivre, et la cause sous-jacente de notre problème devient évidente.

Nous n’avons pas assez de contribuables maintenant parce que nous les avons avortés.

Le Canada vit un « moment pour les aînés »; nous oublions que les actions ont des conséquences. Les avortements d’hier mènent rapidement au problème de liquidité de demain.

Une « solution » est aussi moralement inacceptable que la cause (l’avortement) - « l’aide médicale à mourir » ou l’euthanasie comme on l’appelait auparavant. Plus il y a de personnes âgées et de personnes handicapées tuées avant leur fin de vie naturelle, moins il y a de travail pour nos personnels soignants et moins cela coute au système. À l’heure actuelle, l’euthanasie est facultative et quelque peu restreinte, mais notre gouvernement à court d’argent essaie de supprimer ces restrictions et la pression extérieure pour mettre fin prématurément à la vie va augmenter. Mesure à prendre - veuillez prendre le temps de répondre à cette enquête gouvernementale sur l’élargissement de l’accès à « MAID » - Aide médicale à mourir.

Les avertissements du PHC au cours des années passées par Rod Taylor et Ron Gray sur les problèmes à long terme que provoquerait l’avortement ne se limitent plus à quelques-uns « d’entre nous » (organisations qui partagent les mêmes idées); maintenant les médias en parlent aussi. Mieux vaut tard que jamais, oui, mais nous avons besoin d’eux et d’autres organisations pour s’attaquer à la racine du problème et demander l’arrêt de l’avortement. Non, cela ne fera pas disparaître le problème démographique du jour au lendemain, mais mettre fin aux meurtres de masse les plus inhumains que ce monde ait jamais vu est un objectif qui mérite d’être poursuivi.

C’est pour parler franchement ; Les vérités dures méritent un franc-parler.

Si les gouvernements n’en parlent pas lors du prochain cycle électoral, ils éviteront délibérément l’un des plus gros problèmes de notre temps.

Le PHC croit qu’il faut affronter honnêtement les problèmes auxquels nous sommes confrontés et aller à la racine. Si vous pensez que c’est ce qui est nécessaire, veuillez rejoindre le PHC et impliquez-vous. Comme le problème démographique du Canada, nous ne pouvons pas nous attendre à des résultats instantanés, mais faire la bonne chose est la première étape!

4 (Livre) Rapport mondial sur l’avortement : 1 Century, 100 Nations, 1 Billion Babies (P. 258)

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