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Identité numérique : le Royaume-Uni ouvre la voie

07 Octobre, 2025   |   Auteur: Rod Taylor   |   Le volume: 32    Le numéro: 40  
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Rod TaylorSir Keir Starmer, Premier Ministre du Royaume-Uni, a déclaré que le Royaume-Uni mettrait en place une identité numérique d’ici fin 2029. Il affirme que cette initiative vise à lutter contre l’immigration clandestine, mais ses détracteurs y voient un moyen supplémentaire de contrôler la population et manifestent rapidement leur opposition à ce projet.

Palantir, une importante société de logiciels, a déclaré ne pas vouloir y participer et ne soumissionnerait pas pour son introduction au public via un logiciel qu’elle pourrait fournir. Leur raison : « C’est impopulaire. »

Sir Keir Starmer est devenu l’un des Premiers Ministres les plus impopulaires de l’histoire britannique, et son soutien vigoureux à l’identité numérique n’a fait qu’entacher davantage sa réputation. Même des membres de son cabinet l’avertissent que s’il persiste dans ce projet, il risque de perdre le soutien de son Parti travailliste, déjà fragile.

Qu’est-ce que l’identité numérique et quel impact aurait-elle sur les citoyens britanniques ? Des projets similaires sont-ils en préparation dans d’autres pays ? Qu’en est-il au Canada ? Quelles sont les implications pour les libertés bancaires et individuelles ?

Mairi Allan, qui écrit pour le bulletin d’information « Declaration, » déclare : « L’identité numérique n’est pas une question de commodité ou de modernisation, c’est le pivot d’un système conçu pour surveiller, restreindre et finalement contrôler chaque aspect de nos vies. »

L’identité numérique, sous diverses formes, est introduite ou envisagée dans plusieurs pays. La Chine dispose déjà d’un « système de crédit social, » qui classe les citoyens et leur attribue des notes positives ou négatives en fonction de leur fiabilité financière, de leur service public, de leur impact environnemental, de leur coopération aux protocoles de lutte contre la pandémie et d’autres critères de comportement, d’action ou de communication. Selon le score de crédit social d’une personne, celle-ci peut se voir refuser l’entrée à l’université, l’accès à un prêt ou l’autorisation de monter à bord d’un avion ou d’un train. Être sur liste noire peut signifier l’impossibilité de recevoir des soins médicaux.

Compte tenu de tous ces impacts potentiels sur la capacité de chacun à prendre des décisions, une identité numérique, telle que celle envisagée par le Royaume-Uni, impliquera nécessairement et à terme les monnaies numériques de banque centrale (MNBC). La mise en œuvre d’une monnaie numérique est une conséquence naturelle et quasi inévitable de la décision d’une nation de piéger ses citoyens avec une identité numérique. Les mondialistes et ceux qui opèrent dans le cadre ténu des contrôles financiers aimeraient pouvoir limiter l’achat de certains produits ou services qui compromettent leurs aspirations et imposer les produits et services qui graissent les rouages ​​du gouvernement mondial.

S’ils peuvent contrôler, grâce au suivi de l’identité numérique d’une personne, qui reçoit une éducation ou une bourse gouvernementale, et s’ils peuvent contrôler, grâce à un accès direct à son compte bancaire, ses déplacements, la quantité d’essence, de viande ou de vêtements qu’elle peut acheter, les émissions auxquelles elle a accès, les publications auxquelles elle peut s’abonner et sa possibilité de commenter ou de faire de la publicité sur les réseaux sociaux, alors ils pourront à terme contrôler la manière dont cette personne votera, voire si elle votera.

La Grande-Bretagne a fait le premier pas vers l’identification numérique, et nous espérons que ses citoyens refuseront de s’y conformer. Comme souvent, les gouvernements impopulaires ne peuvent parvenir à leurs fins maléfiques si suffisamment de personnes disent simplement « non ! » Se conformer au mal ou se taire face à lui est en soi un mal.

La question qui se pose à nous, Canadiens, est la suivante : quand notre financier mondialiste, le Premier Ministre Mark Carney, suivra-t-il l’exemple de Kier Starmer et déclarera-t-il une identification numérique et une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) pour nous ? Après tout, il entretient des liens étroits avec le Royaume-Uni et a toujours été partisan du contrôle gouvernemental sur la population. Interrogé le 27 septembre 2025, il a déclaré : « Nous n’avons pas de projet en ce sens pour le moment… »

Ne vous laissez pas tromper. Les maniaques du contrôle comme Mark Carney aiment nier leurs intentions juste avant de lancer leur guerre éclair. Ils ont affirmé que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 n’étaient pas obligatoires juste avant de les rendre obligatoires. Ils qualifient le programme de « rachat » d’armes à feu de volontaire, mais si vous ne coopérez pas, vous serez considéré comme un criminel.

Dans son livre Value(s), paru en 2021, Mark Carney affirmait que « l’avenir de l’argent réside dans une monnaie stable de banque centrale, appelée monnaie numérique de banque centrale ou MNBC. » Un léopard ne change pas de couleur. Il se cache dans les sous-bois, traquant sa proie.

Le Parti de l’Héritage Chrétien du Canada s’oppose à l’identité numérique et aux MNBC. Nous promouvons la libre entreprise et la liberté des citoyens dans un pays souverain et sans dette. Le gouvernement actuel nous entraîne dans la direction opposée.

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