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Se mettre à la brèche en 2025!

13 Mai, 2025   |   Auteur: Rod Taylor   |   Le volume: 32    Le numéro: 19  
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Rod TaylorIl y a des moments où le peuple de Dieu est appelé au combat pour remporter la victoire, que ce soit lors de conflits militaires ou de luttes électorales. Il y a des moments où nous sommes appelés à des lieux d’influence pour répondre à un besoin… par exemple pour apporter des secours en cas de catastrophe, pour apporter réconfort et guérison aux victimes de la guerre ou pour nourrir les affamés. Des armées de missionnaires ont été appelées dans des pays lointains pour apporter l’Évangile ou simplement pour enseigner l’alphabétisation, la nutrition et l’hygiène.

Et il y a des moments où ceux qui connaissent leur Dieu sont appelés à « se tenir à la brèche, » à « tenir le fort » et à être un témoin prophétique pour leur nation. Je pense que c’est le cas aujourd’hui. Notre nation, nos concitoyens (beaucoup d’entre eux) ont oublié le Dieu qui les a formés, ont rejeté ses préceptes, ont rejeté ses commandements, ont ignoré sa sagesse et ont délaissé ses promesses.

Notre nation – ou une grande partie de la population – vient de réélire un gouvernement libéral dirigé par un mondialiste qui considère que tuer des bébés, tuer des personnes âgées, mutiler des garçons et des filles, accumuler des dettes et censurer la liberté d’expression sont des pratiques acceptables pour le gouvernement canadien.

Lorsque les gens rejettent Dieu, nous dit l’Écriture, Dieu les livre à l’illusion et à la tromperie. La crainte de l’Éternel est le « commencement la sagesse. » Ceux qui le rejettent sciemment et qui violent volontairement ses commandements n’ont même pas le « commencement » de la sagesse. Ils ont choisi de marcher dans les ténèbres. Ils ont emprunté des chemins tortueux. Ils ont accueilli la confusion, les mauvaises décisions et les faux espoirs dans leur vie.

Lorsqu’une nation rejette Dieu, son peuple s’expose au désastre et au jugement. Cela peut prendre de nombreuses formes : effondrement économique, bouleversements sociaux, phénomènes météorologiques extrêmes, mauvaises récoltes, sécheresses, inondations et incendies. Les électeurs canadiens – suffisamment nombreux pour déterminer l’issue du scrutin – ont tout simplement choisi la confusion et le chaos. Ils ont préféré la tyrannie au sacrifice personnel. Ils ont préféré la compétence et la stabilité perçues – même avec la perte de liberté – aux principes fondateurs de notre nation : la suprématie de Dieu et la primauté du droit. Certes, dans de nombreuses circonscriptions électorales, aucun candidat n’était ancré dans la foi et ne s’engageait à représenter fidèlement les valeurs bibliques. Mais nombreux sont ceux qui ont pris la parole et ont été rejetés. Et nombreux sont ceux qui ont proposé un changement par rapport aux politiques désastreuses des neuf dernières années. Mais la majorité a choisi davantage de dettes et moins de liberté. Voilà ce que nous aurons.

La bonne nouvelle, c’est que dans certaines circonscriptions, le jugement moral a prévalu. Les 36 députés pro-vie sortants ont tous été réélus ; aucun d’entre eux n’a perdu son siège. De plus, six nouveaux candidats pro-vie ont été élus, portant le nombre total à 42. Nous savons, bien sûr, que cela ne signifie pas qu’une loi pro-vie sera adoptée, mais cela dément l’idée souvent répandue selon laquelle être pro-vie est un handicap politique. Malheureusement, même si les conservateurs avaient obtenu la majorité, et même si Pierre Poilievre n’avait pas perdu son siège, il a promis à plusieurs reprises qu’aucune loi pro-vie ne serait adoptée sous son mandat.

La semaine dernière a eu lieu la Marche annuelle pour la vie à Ottawa et partout au pays. Des milliers d’hommes et de femmes, de garçons et de filles, de personnes de bonne volonté, sont venus témoigner de leur foi à nos concitoyens et aux députés récemment élus (ou réélus) qui prendront leur place à la Chambre. Alors que la majorité de nos concitoyens et de nos élus ont abandonné une vision biblique du monde et ont délaissé les enfants à naître et les personnes âgées, nous, au PHC, avons la responsabilité de les soutenir. Sans notre témoignage prophétique, notre pays serait d’autant plus proche de l’anarchie et du jugement.

Après chaque élection – jusqu’à présent – ​​nous, au sein du PHC, nous nous sommes réconfortés et encouragés les uns les autres avec ces vérités:

  • Dieu est toujours sur le trône. Quoi qu’il arrive, il a le contrôle et nous pouvons lui faire confiance, malgré nos pertes et nos déceptions.
  • Nous ne sommes pas responsables des résultats. Nous faisons de notre mieux pour transmettre les vérités bibliques à nos concitoyens canadiens et les exhorter à choisir les lois de Dieu plutôt que la « sagesse » d’hommes et de femmes insensés qui croient pouvoir gouverner sainement tout en ignorant et en violant les commandements de Dieu. Nous ne pouvons forcer personne à voter pour la justice.
  • Ceux qui privilégient le pragmatisme (« le meilleur possible », « le moindre mal ») aux principes sont responsables de leurs choix. Quant à moi et à ma maison ….

La semaine dernière, le 8 mai, j’ai eu le privilège de m’adresser aux milliers de militants pro-vie réunis sur la Colline du Parlement. Après mon discours, puis à notre stand et pendant le dîner de la Rose, de nombreuses personnes m’ont contacté pour me dire qu’elles auraient adoré voter pour le PHC… elles auraient voté pour le PHC… S’il y avait eu un candidat dans leur circonscription. À chaque fois, je leur ai demandé de nous aider à trouver un bon candidat pour se présenter dans leur circonscription aux prochaines élections. Ce sera l’une de nos principales missions dans les jours et les mois à venir : trouver un homme ou une femme de valeur qui portera la bannière du PHC pour la vie, la famille et la liberté lors des prochaines élections, et qui se tiendra à la brèche pour notre pauvre nation en ces temps de confusion.

Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait être un bon candidat, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Peut-être est-ce vous? Dites-le-nous.

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