La vie reste le problème central!
06 Mai, 2025 | Auteur: Rod Taylor | Le volume: 32 Le numéro: 18
Sans vie, nous n’avons rien. Sans vie, nous ne pouvons rien faire. Pour chaque être humain, le droit à la vie est le premier et le plus fondamental de tous les droits humains.
Toutes les cultures et civilisations ont reconnu la nécessité de protéger la vie humaine innocente. Le meurtre, l’enlèvement délibéré d’une vie humaine innocente, est universellement considéré comme odieux. Pourtant, partout dans le monde, y compris au Canada, des vies humaines innocentes sont ôtées chaque jour. Dans notre cher Canada, environ 300 bébés à naître sont tués chaque jour, et ce n’est pas un meurtre, mais une question de « choix. »
Que ce soit un enjeu politique ne devrait surprendre personne. Que la plupart des politiciens l’évitent devrait surprendre tout le monde. Comment pouvons-nous nous taire face au mal ? Comment pouvons-nous parler des droits de l’homme alors que les droits les plus fondamentaux sont bafoués chaque jour?
Lors des récentes élections fédérales, de nombreux Canadiens ont exprimé leur mécontentement face aux manœuvres libérales, mondialistes, laïques, socialistes et tyranniques des quatre dernières années. Pas assez, cependant, pour faire bleuir le Parlement. Comme on l’a douloureusement constaté le soir des élections, une grande partie de l’électorat canadien s’est laissé facilement et radicalement influencer par la peur et le faux patriotisme – contre son gré – pour renforcer l’oligarchie libérale dominante, qui comprend le Cabinet du Premier Ministre, la magistrature et le Sénat nommés par le Premier Ministre, ainsi que les médias libéraux subventionnés par les contribuables.
Dans cette vague montante de sentiments socialistes, laïcs, sensuels et sensationnalistes, quelques plaisanteries bienveillantes et quelques platitudes dédaigneuses semblent avoir suffi à rallier l’appui de Canadiens irréfléchis, ceux-là mêmes qui ont subi l’arrogance et payé cher les dépenses démesurées de notre ancien Premier Ministre presque oublié ces neuf dernières années. Ils ont accepté, voire accepté avec enthousiasme, de confier leur avenir et celui du Canada à un homme qu’ils connaissent à peine et dont le bilan empeste le mondialisme, l’étatisme et l’adhésion aveugle à une idéologie climatique non scientifique et à une théorie économique défaillante.
Dans tout cela, le chef de l’opposition, Pierre Poilievre, a choisi de NE PAS se distinguer comme un défenseur de principe de la vie humaine, ne montrant pratiquement aucune différence entre sa position et celle de Mark Carney sur la question cruciale de l’avortement. En réalité, il a tout fait pour prouver aux électeurs canadiens qu’il approuve et maintiendra le statut honteux actuel du Canada, un pays SANS loi réglementant l’avortement pendant les neuf mois de la grossesse.
Il est difficile de déterminer si sa volonté de soutenir l’effusion de sang innocent lui a valu le soutien de la « centriste mièvre » (ceux qui privilégient fondamentalement la prospérité économique, mais qui se moquent du caractère sacré de la vie). On peut se demander, mais on ne peut jamais identifier avec certitude, les raisons pour lesquelles un individu (ou un groupe) a voté d’une manière particulière. De toute évidence, cette assurance répétée de soutien à l’avortement n’a pas recueilli suffisamment de voix pour remporter la Chambre. Et nous savons que cela lui a coûté des voix – combien, nous l’ignorons. Un reste de partisans de principes a refusé de soutenir les conservateurs de Poilievre ; ils ne pouvaient pas, en toute conscience, voter pour un parti dont le chef est prêt à voir le bain de sang se poursuivre. Certains ont voté pour le PHC, le Parti populaire ou le nouveau Parti uni. D’autres sont peut-être restés chez eux et ont choisi de « gâcher leur vote » en s’abstenant de voter plutôt que de soutenir un « conservateur » pro-avortement.
Ce qui est tout aussi évident – et tout aussi inquiétant – est le nombre de pro-vie, chrétiens et non chrétiens, qui ont voté pour M. Poilievre et ses candidats/représentants, malgré leur abandon évident de la cause pro-vie… malgré leur volonté d’échanger la vie de bébés contre des voix et des sièges au Parlement. Nous comprenons parfaitement leurs intentions. Ils espéraient – malgré la promesse de M. Poilievre de garantir qu’« aucune loi restreignant l’avortement ne sera adoptée tant que je serai Premier Ministre » – qu’en écrasant les libéraux et en instaurant un règne de « conservatisme » sous Poilievre, les politiques pro-vie et pro-famille auraient une chance équitable et que le fléau de la dictature libérale anti-vie serait considérablement affaibli.
Le problème, c’est qu’on ne peut pas s’affranchir de la dette par l’emprunt, et qu’on ne peut pas rétablir la justice et la moralité en marchandant avec des vies humaines et en faisant des compromis sur les questions fondamentales. Pour rétablir la justice, il faut la promouvoir et la défendre par principe. Nous disons depuis longtemps que nous ne pouvons pas, en tant que nation, continuer à violer les lois et les principes de Dieu, tolérer l’effusion de sang innocent, détourner le regard du sort des enfants à naître… et ensuite espérer recevoir les bénédictions de Dieu. Les promesses et les beaux discours des conservateurs de Poilievre ne peuvent pas restaurer la prospérité du Canada si nous acceptons le sacrifice de 100 000 petits Canadiens chaque année sur l’autel de la commodité et du « choix. »
C’est pourquoi le Parti de l’Héritage Chrétien, ses candidats et ses membres continuent de plaider en faveur de la « protection de la vie humaine innocente, de la conception à la mort naturelle. » C’est pourquoi nous, avec des milliers d’autres Canadiens, participerons de nouveau à la Marche nationale pour la vie à Ottawa et dans de nombreuses autres villes, le jeudi 8 mai. Nous vous encourageons tous, si vous le pouvez, à venir à Ottawa pour cet important événement annuel pro-vie. Si vous ne pouvez pas vous rendre à Ottawa, vous pouvez manifester votre soutien lors d’un autre événement local.
La question de la vie humaine demeure la plus importante à laquelle notre nation est confrontée. Nous devons constamment démontrer notre engagement en sa faveur, lors des urnes et d’événements comme la Marche nationale pour la vie. Le PHC sera présent, et nous avons hâte de vous y retrouver. Que Dieu vous bénisse!
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