PHC
Communiqués

Vous occupez mon siège!

25 Mars, 2025   |   Auteur: Rod Taylor   |   Le volume: 12    Le numéro: 32  
Partager :         

Rod TaylorOn a beaucoup parlé, y compris dans ces colonnes, du fait que notre nouveau et actuel Premier Ministre n’a jamais été élu au Parlement, et encore moins au poste prestigieux qu’il occupe actuellement. Il était évident qu’il chercherait à rectifier la situation lors d’élections générales ou partielles. Au soulagement de certains, au grand désespoir d’autres, M. Carney a choisi de briguer un siège lors d’élections générales. Ce siège se trouve dans la circonscription électorale fédérale de Nepean, juste à côté de la circonscription de Carlton, occupée et bientôt briguée par nul autre que le chef de l’opposition officielle, M. Pierre Poilievre.

Le seul facteur de complication dans les calculs qui ont mené à ce choix était que la circonscription de Nepean était occupée par un député libéral, M. Chandra Arya, qui était déjà le candidat désigné pour représenter les libéraux aux prochaines élections.

Il n’est pas rare, dans les milieux politiques, que le chef d’un parti, cherchant à s’assurer une victoire, demande au résident sortant ou au candidat présumé occupant ce qu’on appelle un « siège assuré » de se retirer « pour le bien du parti » et de lui permettre d’occuper ce siège. Une compensation peut parfois être offerte pour ce sacrifice ou la promesse d’un futur poste.

Dans le cas du député Chandra Arya, il ne semble pas y avoir eu ce genre de discussions. M. Arya a simplement été informé – si l’on en croit les journaux – que le Parti libéral l’avait disqualifié comme candidat dans Nepean. C’était le 20 mars. Deux jours plus tard, on annonçait que Mark Carney se présenterait dans la circonscription. C’est la deuxième fois que M. Arya est écarté d’une course impliquant Mark Carney. Lors de la récente course à la direction du Parti libéral, le député Arya a été sommairement écarté comme candidat potentiel. Aucune raison n’a été donnée pour sa disqualification.

Je ne suis pas un admirateur particulier du député Arya ni d’aucun autre député libéral. Depuis neuf ans, ils sont complices du démantèlement de l’économie et de la culture canadiennes. La plupart du temps, ils ont apporté un soutien inconditionnel et sans réserve aux politiques destructrices de Justin Trudeau. Les partis politiques et leurs chefs ont le droit et le devoir de vérifier leurs candidats et de disqualifier ceux qu’ils jugent inaptes. Cependant, on recherche parfois, même au sein d’un parti aussi corrompu et compromis que les libéraux, une certaine trace d’ « honneur parmi les voleurs »

Si M. Carney et les dirigeants du parti avaient jugé si important que le nouveau chef se présente dans la circonscription de Nepean, n’auraient-ils pas pu lui parler et lui demander de se retirer ? Était-il vraiment nécessaire de le « disqualifier » après sa nomination ? N’auraient-ils pas pu atteindre le même objectif sans ces manœuvres de coulisses?

Bien sûr, ce genre de situation n’est pas nouveau pour les deux principaux partis traditionnels. Les conservateurs ont eux aussi eu leur lot de manipulations de nominations. Les raisons sont rarement données, et encore moins les véritables. Ces dernières années, des candidats conservateurs ont été exclus des courses à l’investiture (je pense notamment aux districts de Yukon et d’Oxford), et plusieurs candidats potentiels à la direction du Parti conservateur se sont également vu signifier leur inéligibilité à la course qui a finalement porté Pierre Poilievre à la tête du parti.

Mais tout cela appartient au passé. Plus crucial encore, en ce début d’élection fédérale, est la question de savoir comment les Canadiens voteront le 28 avril.

L’homme qui dirige désormais le Parti Libéral et qui est le Premier Ministre présumé, M. Mark Carney, a été promu à ce poste grâce à 131 674 voix sur un bassin électoral potentiel de plus de 400 000 membres. Il a recueilli environ 86 % des votes comptabilisés. Cependant, seulement 38 % des députés libéraux inscrits l’ont fait. Le pourcentage réel obtenu par les députés libéraux inscrits n’a été que de 32,9 %. Comparé à l’ensemble des électeurs admissibles au Canada (plus de 28 millions), ce pourcentage atteint un niveau choquant de 0,5 %. La population totale du Canada s’élève à 41 528 680 habitants. M. Carney est devenu notre Premier Ministre avec seulement 0,3 % des voix, soit moins d’un tiers de pour cent de la population. En ce sens, briguer un mandat par voie d’élections générales était absolument nécessaire.

Ce qui est alarmant dans tout cela, c’est le changement radical de l’opinion publique depuis le départ du Premier Ministre Trudeau et le début de la course à la chefferie du Parti libéral. Une population en colère, qui semblait déterminée à se débarrasser de la bande libérale qui nous opprime et nous dépossède depuis neuf ans, est maintenant – encore une fois, si l’on en croit les sondages et les journaux – prête à les accueillir avec un nouveau chef et la promesse d’un changement.

Ce qui semblait une promenade de santé pour Pierre Poilievre, il y a quelques mois, s’annonce désormais comme un véritable cauchemar. Au PHC, on assiste au retour des clichés et des excuses : « Il faut se débarrasser des libéraux. » « On ne peut pas diviser le vote. » « Il faut s’assurer que Carney ne revienne pas au pouvoir. » Et ainsi de suite. Le fait que MM. Carney et Poilievre soutiennent tous deux l’avortement sur demande, le suicide assisté, le mariage homosexuel et le contrôle mondial du système de santé canadien semble avoir été oublié. Le soutien apporté par les deux chefs et leurs caucus au projet de loi C-4 ne semble avoir aucune incidence sur les intentions des électeurs. Le fait que les deux chefs soient prêts à combattre les tarifs américains par des tarifs canadiens tout aussi dommageables – des tarifs qui augmenteront le coût de la vie pour les Canadiens – n’a pas fait bouger les choses de manière significative.

Mais les candidats du Parti de l’Héritage Chrétien soulèveront ces questions dans toutes les circonscriptions du pays. Nous appellerons les électeurs pro-vie, animés d’une conscience éveillée, à exercer leur droit et leur responsabilité de défendre la vie humaine innocente, les valeurs familiales traditionnelles et le respect de la suprématie de Dieu lors des urnes. Cette semaine, les candidats recueilleront des signatures et déposeront des dossiers pour que le PHC et les principes moraux soient inscrits au bulletin de vote. Si vous n’avez pas encore de candidat PHC dans votre circonscription, contactez George au bureau national et demandez un dossier de candidature. Il est encore temps, mais il est bientôt épuisé ! Agissez dès aujourd’hui!

Partager :         

Autres commentaires de Rod Taylor: