Voler Pierre et Paul pour payer Justin
04 Février, 2025 | Auteur: Vicki Gunn | Le volume: 32 Le numéro: 5
Alors que l’Église et l’État continuent de se battre pour conquérir le cœur et l’esprit des Canadiens, nous constatons que notre subsistance spirituelle nous est arrachée par notre gouvernement insatiable. Alors qu’il s’empare de plus en plus de notre moi spirituel, il exige que les Canadiens se soumettent au droit du gouvernement de gouverner tous les aspects de notre vie.
L’Église (composée de nombreuses églises) a trop cru que le monde entier appréciait les écoles, les hôpitaux, les centres d’aide, les groupes de fraternité, etc. qui ont été fondés et soutenus par les églises… Mais c’est un nouveau jour, et les croyants doivent être conscients de la tempête qui se prépare.
Comme un voleur dans la nuit, en décembre 2024, des fragments d’informations ont fait surface concernant les CONSULTATIONS PRÉBUDGÉTAIRES du gouvernement fédéral EN PRÉVISION DU BUDGET 2025.
La question qui fait lentement surface est celle du statut caritatif des églises et des organisations pro-vie.
Le Comité permanent des finances a recommandé:
« Recommandation 429 – Ne plus accorder le statut d’organisme de bienfaisance aux organisations anti-avortement.
Recommandation 430 – Modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de fournir une définition d’organisme de bienfaisance qui éliminerait le statut privilégié de « promotion de la religion » en tant qu’objectif de bienfaisance. » (PDF)
Nous pourrions partir du principe que, comme le Parlement est prorogé, il ne sera pas adopté, mais nous savons que dans notre Canada avide de gouvernement, l’impôt sur les gains en capital n’a pas été adopté, mais il est toujours traité par l’Agence du revenu du Canada comme s’il l’avait été.
Si les Canadiens ne se lèvent pas et ne s’expriment pas, que pensez-vous qu’il pourrait arriver à nos églises et à nos organisations pro-vie ?
Il existe une réelle possibilité que leur statut d’organisme de bienfaisance leur soit retiré. Pendant des années, afin de conserver leur statut d’organisme de bienfaisance, les églises ont gardé le silence sur l’incursion du gouvernement dans le péché. Pourtant, aujourd’hui, malgré ces efforts pour être obéissants et ne pas réprimander le gouvernement lorsqu’il entraîne les gens dans le péché, nous risquons de perdre cet avantage fiscal de toute façon.
Selon les lois sur la taxe de révocation du gouvernement, l’impôt appliqué lors de la révocation serait « égal à 100 % de la juste valeur marchande de tous les actifs restants après le paiement de toutes les dettes. Cela comprend tous les revenus et dons que l’organisme de bienfaisance reçoit pendant sa période de liquidation. »
C’est vraiment important. Si une organisation caritative, comme une église, perd son statut, son bâtiment appartient au gouvernement, son mobilier de bureau, son système de sonorisation, tout est confisqué. Ou alors, elle pourrait le donner à une organisation qui n’a pas perdu son statut, qui doit soutenir l’avortement, bien sûr.
Ce n’est pas que nous n’avons pas vu cela venir. Vous vous souvenez des restrictions liées à la COVID ? Des pasteurs sont allés en prison pour avoir refusé d’obéir aux lois humaines plutôt qu’à la loi de Dieu. « N’abandonnez pas l’assemblée des saints, » Hébreux 10:25. Les églises ont payé des amendes pour avoir refusé d’obéir aux lois humaines plutôt qu’à la loi de Dieu. Mais de l’autre côté, de nombreuses églises se sont effondrées, acceptant qu’au Canada aujourd’hui, le gouvernement puisse ordonner la fermeture des églises pendant près de deux ans.
Aujourd’hui, les fidèles canadiens sont de nouveau mis à rude épreuve. Les églises, les synagogues, les mosquées, etc., sont toutes confrontées à la perte de tous leurs biens. Certains de ces biens ont été donnés avant la Loi de l’impôt sur le revenu, qui est entrée en vigueur sous le nom de « Loi de l’impôt de guerre sur le revenu » le 20 septembre 1917 et avant l’enregistrement des organismes de bienfaisance mis en place par le ministère du Revenu en 1967.
Les Canadiens doivent se lever et dire « NON. » Nous devons contacter nos députés dès maintenant et, en cas d’élection, nous devons exiger du prochain gouvernement que les lieux de culte conservent leur statut fiscal d’organisme de bienfaisance. Nous ne devons pas perdre les actifs de nos églises, dont beaucoup ont été rassemblés avant que le gouvernement ne les réglemente. Il s’agit d’une mesure extrême qui vise à priver les Canadiens de ce qu’ils ont investi dans leur amour pour Dieu et son église.
Prenez le temps aujourd’hui de contacter votre député et ne laissez pas cela s’arrêter là. Parlez à votre famille, à vos amis, à vos compagnons de culte et encouragez-les à protéger ce que nous avons tous donné à nos lieux de culte, des lieux où nous avons cherché réconfort spirituel et communion avec Dieu.
L’État est insatiable et continuera de dépenser sans compter, puis de chercher de nouveaux moyens de dépouiller les Canadiens de leurs propres actifs et des organisations auxquelles ils ont contribué. Ne laissez pas cela se produire.
ET, rappelez-vous qu’il n’y a qu’un seul parti politique qui s’opposera aux excès du gouvernement. Rejoignez le PHC du Canada dès aujourd’hui et défendez votre droit de préserver notre héritage chrétien.
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