Récemment, nous avons appris que l’enquêteur opérant sous couverture, David Daleiden, (l’homme qui avait secrètement enregistré les dirigeants de « Planned Parenthood » parlant de leur prélèvement illicite d’organes et de la vente de organes de bébés) a été reconnu coupable par un jury de plusieurs crimes. Son offense? Dénoncer les activités criminelles et hideuses du marché noir du géant de l’avortement.

Au cours du procès, il semble que le jury ait été tenu dans l’ignorance par le juge William Orrick III, un juge du tribunal de district américaine favorable à l’avortement, un homme qui a des liens directs avec « Planned Parenthood » mais qui a refusé de se récuser malgré le conflit d’intérêts.

Il est fascinant de constater que, alors que les principaux médias américains font tout pour protéger le soi-disant « lanceur d’alerte » dans le cirque de destitution de Trump, dans ce cas, un homme qui a pris de grands risques pour exposer « l’activité parallèle » illégale de « Planned Parenthood » (qui, admet-il, inclut désormais le retrait des cœurs battant des bébés vivants), est traité comme un criminel et condamné à une amende pour avoir enregistré illégalement les plus sombres secrets de « Planned Parenthood ». En ce qui concerne l’industrie de l’avortement, ce sont les dénonciateurs qui sont punis, et non les entreprises géantes qui ont du sang sur les mains.

Daleiden et ses collaborateurs, y compris le Centre pour le Progrès Médical, ont été condamnés à une amende de 2 millions de dollars de dommages et intérêts. Ils vont faire appel. Bien sûr, dans la « guerre de la loi », la moitié de ces attaques ont pour but de faire en sorte que les critiques soient si difficiles et si couteuses sur le plan juridique qu’ils ne puissent plus rien faire qui soit nuisible au intérêts des entreprises. Nous souhaitons certainement bonne chance à M. Daleiden et espérons que lui et ses compagnons réussiront dans le processus d’appel. Les criminels de « Planned Parenthood » qui fabriquent des marchandises à partir du corps de bébés avortés devraient être derrière les barreaux et cesser leurs activités.

Une fois qu’un individu, une entreprise ou un pays commence à dévaluer la vie humaine, il existe une forte probabilité que des personnes intègres puissent accepter des niveaux de comportement immoral plus profonds et plus méchants. La Bible appelle cela une « conscience morte ». Ils deviennent incapables de connaître la différence entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux. C’est ce qui s’est passé dans l’Allemagne nazie : à mesure que le régime devenait plus fort et plus oppressant, les braves gens qui coopéraient avec de « petites choses » au début étaient de plus en plus obligés de choisir entre conscience et sécurité personnelle.

Dans « 18^th-century Tale of Two Cities » de Charles Dickens, nous rencontrons un homme pitoyable et désagréable nommé Jerry Cruncher. Dans son travail quotidien, il portait des messages pour les banquiers et les avocats. La nuit, il était un « déterreur de cadavres ». Il a creusé des tombes et vendu les cadavres des personnes récemment décédées aux médecins pour leurs recherches. C’était bien entendu illégal, mais Jerry aimait bien se considérer comme un « honnête commerçant ». Dylan Thomas, dans son scénario macabre, « The Doctor and the Devils », a fait quelques pas plus loin. Les criminels pathétiques de son histoire n’ont pas perdu de temps à enterrer les morts et à les déterrer de nouveau; ils ont commencé leur carrière criminelle en vendant le corps frais d’un vieil homme pauvre qu’ils connaissaient et qui était décédé sans famille ni personne pour l’enterrer. Le corps suivant qu’ils ont vendu provenait d’un homme qui n’était pas encore mort; ils l’ont fini. Puis ils ont commencé à faire venir des hommes et des femmes dans la rue : des mendiants sans abri, sans espoir et frappés par la pauvreté. Ils les ont mis à l’aise, ont mis fin à leurs vies et les ont vendues pour leurs organes. La mort d’une conscience est une chose horrible.

Cela ressemble beaucoup à ce que Robert Pickton faisait avec les filles qu’il a sorties de la rue : il a gagné de l’argent avec elles et s’est débarrassé de leurs corps. D’autres exemples abondent. Hitler a prélevé des organes pour la science, a torturé les vivants pour des recherches et a systématiquement extrait les dents en or de ses victimes du génocide. Nous savons depuis des années que la Chine communiste dispose d’un marché pour les greffes d’organes prélevés sur des prisonniers, parfois pendant que le « donneur » réticent est toujours en vie. Lorsque les êtres humains deviennent superflus et jetables, lorsqu’ils deviennent des objets de marchandise au lieu de compagnons de séjour et de concitoyens créés à l’image de Dieu, tout mal imaginable est possible.

C’est pourquoi nous devons résister à la vague de propagande déshumanisante poussée par les manifestants favorables à l’avortement et à l’euthanasie. Pour tuer des bébés, les propagandistes doivent les appeler « fœtus », « tissus » ou « produits de conception ». Afin de libérer de l’espace dans les maisons de retraite, ils doivent promouvoir l’idée d’une « vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue », de « souffrances insupportables » pour amener les personnes âgées ou handicapées à choisir ce qu’elles appellent, par euphémisme, « la mort dans la dignité ». En même temps, ils encouragent les dons d’organes volontaires et créent des termes tels que « mort cérébrale » pour aider les gens à justifier des décisions de fin de vie opposées à leur conscience.

De retour à Ottawa après les élections, il semble que notre premier ministre veuille élargir le réseau et encourager encore plus de Canadiens à mettre fin à leurs jours plus rapidement. Les « voleurs de corps » ne sont plus obligés de roder autour des cimetières la nuit. À présent, ils mènent leurs affaires sans ménagement dans les tribunaux, les cliniques et les bureaux du Premier ministre et de ses subordonnés.

Que Dieu nous aide à restaurer le respect de chaque vie humaine! Pour exposer les œuvres des ténèbres et nous aider à promouvoir une culture de la vie, adhérez au PHC aujourd’hui.