Le 8 mai, j’ai eu l’occasion de prendre la parole à la Tribune de la presse d’Ottawa. L’article ci-dessous est une version condensée de mes propos. Une version vidéo de la conférence de presse peut être visionnée ici.

Tous les Canadiens veulent que leurs enfants soient forts et en bonne santé, confiants et compétents, qu’ils aient la possibilité de prospérer, d’avoir accès aux services, d’être à l’abri de la peur et de devenir des membres fonctionnels d’une communauté compatissante et réfléchie. Les actions de notre gouvernement actuel ont saboté ces espoirs et ces rêves.

L’accession à la propriété, les études postsecondaires et l’achat d’un véhicule, l’entretien et le carburant sont hors de portée pour beaucoup. Les jeunes couples craignent de ne pas pouvoir nourrir et vêtir une famille qui s’agrandit. . . cette crainte freine la croissance naturelle de la population et diminue, au fil du temps, la disponibilité de travailleurs débutants pour les entreprises. Le taux de fécondité actuel du Canada est de 1,483 naissances par femme, bien en dessous des 2,1 naissances nécessaires pour soutenir notre population.

La réponse du gouvernement à cette lacune a été d’attirer des millions d’immigrants, dont beaucoup sont mal sélectionnés et mal équipés pour répondre aux besoins réels de notre marché du travail. . . et nécessite d’énormes quantités de ressources gouvernementales pour le logement, l’éducation, les aménagements linguistiques et d’autres aspects de l’adaptation à notre culture, à notre climat et à nos valeurs communes. L’impact le plus évident de cet afflux de résidents adultes a été sur le marché du logement. Le besoin de nouveaux logements a largement dépassé la capacité des constructeurs et des investisseurs canadiens à fournir des logements de haute qualité à des prix abordables.

Le prix du terrain, le coût et le temps nécessaires pour obtenir les permis et naviguer dans les eaux réglementaires, combinés à la flambée des coûts de la main-d’œuvre, des matériaux et du transport, ont poussé le prix des maisons neuves à des niveaux records, et de nombreux jeunes couples ont abandonné le rêve de jamais possédé leur propre maison.

Tous ces coûts – bien sûr – sont inexorablement augmentés par les taxes fédérales et provinciales sur le carbone qui ne font rien pour l’environnement mais emploient une petite armée de bureaucrates réglementaires pour les administrer. Et non, le Canadien moyen ne reçoit pas plus en rabais qu’il ne paie en taxes sur le carbone.

Dans la longue liste de dépenses excessives et extravagantes du gouvernement fédéral, voici quelques exemples de dépenses inutiles – et dans de nombreux cas – nuisibles:

1. Salaires et avantages sociaux excessifs pour les députés, les sénateurs, les juges et les bureaucrates fédéraux à tous les niveaux. Le mois dernier, les députés se sont accordé une nouvelle augmentation ; le salaire de base d’un député d’arrière-ban dépasse maintenant 200 000 $.
2. Bien-être politique des partis politiques établis et reconnus. Après les élections de 2015, 100 millions de dollars de l’argent des contribuables ont été versés aux libéraux, aux conservateurs et au NPD. Les petits partis, comme le nôtre, n’ont pas accès à ces mêmes fonds.
3. L’aide sociale aux entreprises est une insulte aux contribuables canadiens et aux propriétaires de petites entreprises. Le pot-de-vin de 13 milliards de dollars versé par le gouvernement Trudeau à Volkwagen en est un excellent exemple. En 2022, les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada se sont associés pour accorder 52 milliards de dollars en aide aux grandes entreprises.
4. Les grandes délégations partisanes se rendant à des rassemblements internationaux extravagants pour fréquenter les élites mondialistes mondiales coûtent très cher aux contribuables ! Une seule conférence en 2023, la COP28, une conférence des Nations Unies sur le changement climatique, a coûté 1,4 million de dollars aux contribuables. Et bien sûr, ils ont tous volé là-bas en utilisant des combustibles fossiles.
5. En 2021, le Canada a dépensé 8,4 milliards de dollars en aide étrangère. Pendant ce temps, le Premier ministre a déclaré aux anciens combattants blessés que le Canada ne pouvait pas se permettre de leur apporter l’aide dont ils ont besoin.
6. Campagnes publicitaires promotionnelles d’autosatisfaction disant aux Canadiens à quel point le gouvernement est formidable; en 2021, plus de 140 millions de dollars ont été dépensés pour la publicité « selfie » du gouvernement.
7. Des dépenses massives ont été consacrées au battage médiatique autour du Covid et à la promotion des vaccins. Selon True North, le Canada a dépensé plus de 624 milliards de dollars pour mettre en œuvre et appliquer des protocoles Covid inefficaces.
8. L’utilisation abusive et excessive des forces de police et des tribunaux pour faire respecter des mandats inconstitutionnels. Des ressources humaines considérables et précieuses ont été déployées contre des manifestants pacifiques avant, pendant et après le convoi de la liberté des camionneurs.
9. Les tribunaux se sont également préoccupés sans cesse et à grands frais des différends entre les combattants de la liberté et diverses branches du gouvernement fédéral et provincial.
10. Le financement annuel scandaleux de Radio-Canada – plus de 1,3 milliard de dollars pour cette année – y compris de généreuses primes pour les présentateurs et administrateurs bien payés.
11. Ce gouvernement a également utilisé de grandes quantités d’argent des contribuables pour promouvoir et proposer l’avortement tant dans le pays qu’à l’étranger. Il a également dépensé des sommes énormes pour promouvoir son programme sur les genres, notamment en bloquant la puberté, en traitements hormonaux et en interventions chirurgicales irréversibles mettant fin à la fertilité.
12. Paiements d’intérêts sur notre dette nationale de 1,2 billion de dollars – 120 millions de dollars chaque jour.

En ce qui concerne la dette et le déficit, il est trop facile pour les politiciens de promettre ce qu’ils pensent que les électeurs veulent et d’acheter des voix avec l’argent des contribuables.

Le Parti de l’Héritage Chrétien promeut depuis longtemps une politique d’équilibre budgétaire obligatoire. Nous n’autorisons pas les dépenses déficitaires dans nos campagnes et nous ne comptons pas non plus sur l’argent des contribuables pour fonctionner. En tant que gouvernement, nous réduirions les dépenses inutiles et gaspilleuses et veillerions à ce que l’argent des contribuables durement gagné soit utilisé uniquement pour les services gouvernementaux essentiels qui relèvent légitimement du gouvernement fédéral.

Nous mettrions fin à l’utilisation de la carte de crédit des contribuables et commencerions à rembourser et à éliminer la dette nationale et les paiements d’intérêts écrasants qui l’accompagnent. Nous mettrions fin aux augmentations automatiques de salaire et d’avantages accordés aux députés. Nous aiderions les entreprises à prospérer en réduisant les impôts excessifs et les contraintes réglementaires. . . pas en distribuant l’argent des contribuables à des sociétés géantes.

Nous mettrions fin à l’arnaque taxe carbone/climat. Nous interdirions l’utilisation de fonds fédéraux pour l’avortement, l’euthanasie et la mutilation génitale. Nous encouragerions le développement de nos abondantes ressources naturelles et rendrions le Canada indépendant sur le plan énergétique. Et nous travaillerions joyeusement et efficacement avec les députés de tous les autres partis à la Chambre pour restaurer les libertés, la justice et la prospérité du Canada pour les générations futures. Les Canadiens ne méritent pas moins. Rejoignez le PHC aujourd’hui et faites la différence!