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Des élections libres et équitables?

11 March, 2025   |   Auteur: Taylor   |   Le volume: 32    Le numéro: 10  
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Rod TaylorAu moment où vous lirez ce communiqué, le Canada aura un nouveau premier ministre… du moins, c’est ce qu’on veut nous faire croire. À moins que la plupart des experts et des pronostiqueurs ne se trompent, ce sera Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre et, avant cela, de la Banque du Canada.

M. Carney, bien qu’il ait occupé de nombreux postes importants, n’a jamais été élu député, ce qui est la voie habituelle pour accéder au rôle exaltant de Premier Ministre du Canada. Ce n’est pas la première fois qu’un non-député est choisi pour diriger un parti politique, mais le fait que cela se produise alors que le Parlement est prorogé et que la personne choisie soit soudainement nommée Premier Ministre est sans précédent, du moins dans les temps modernes.

M. Carney n’est pas un nouveau venu dans les machinations du Parti libéral, et il semble que le « cercle intime » du parti le pousse à mener – non seulement le parti, mais le pays – sur la même voie désastreuse que celle de notre Premier Ministre « boiteux », Justin Trudeau. Alors que M. Trudeau était le visage du Parti Libéral et du gouvernement pendant les années désastreuses de la Covid, Mark Carney est reconnu comme l’un de ses principaux conseillers sur les protocoles et les mandats liés à la Covid, ainsi que sur les questions économiques. Il est difficile d’imaginer un pire conseiller.

Ses conseils et les actions du Premier Ministre qui en ont résulté ont été néfastes pour la population et pour l’économie. Il est difficile de croire qu’une personne ayant son expérience bancaire puisse penser que doubler la dette fédérale et dépenser des centaines de milliards de dollars de l’argent des contribuables – pour des aides sociales aux entreprises, des avortements à l’étranger, des promotions LGBT et des guerres à l’étranger – était une politique budgétaire prudente. De toute évidence, cet homme a soutenu l’utilisation inconstitutionnelle de la Loi sur les mesures d’urgence et la saisie illégale de comptes bancaires canadiens. Il n’avait apparemment aucune sagesse à offrir en ce qui concerne l’immigration incontrôlée et l’afflux massif de réfugiés qui ont contribué à notre crise nationale du logement et à l’effondrement de notre système de santé.

Je n’ai pas entendu M. Carney se plaindre de la crise du fentanyl ou des cartels et des réseaux terroristes qui utilisent le Canada comme point d’entrée aux États-Unis. Les prises de position frénétiques des dirigeants libéraux, conservateurs et néo-démocrates concernant les tarifs américains ont essentiellement ignoré les problèmes frontaliers qui, selon le président américain, sont la motivation sous-jacente des tarifs.

Pourtant, cet homme, qui n’a jamais eu à affronter l’électorat canadien ni à débattre et à articuler ses politiques ratées au Parlement, est sur le point de devenir la figure dominante du gouvernement canadien et le porte-parole central des politiques publiques.

Je pense, comme beaucoup de gens, que le résultat de la course à la direction du Parti Libéral est prédéterminé. Le décompte des voix ne sera qu’une façade. Il semble que M. Carney ait déjà reçu la poignée de main cachée de ceux qui, au sein du Parti Libéral, gèrent ces événements. Pour leurs propres raisons, ils ont « disqualifié » l’une des autres candidates potentielles, l’ancienne députée Ruby Dhalla. Le Parti Libéral prétend que le rejet de Mme Dhalla est fondé sur des violations des règles de financement de campagne; c’est une excuse fréquemment utilisée par les partis politiques qui veulent se débarrasser d’un candidat ou d’un concurrent qu’ils considèrent comme une menace potentielle à leur succès électoral. Le Parti Conservateur a utilisé ce stratagème à maintes reprises pour éliminer des candidats dans les courses à l’investiture des circonscriptions locales et même dans leurs courses à la direction nationales. Il semble qu’ils puissent toujours trouver un don d’un personnage louche pour salir le nom d’un candidat qui pourrait prendre des votes à leur favori choisi.

Je ne dis pas qu’il n’y a pas de plainte légitime concernant les transactions financières de Ruby Dhalla. Je ne connais tout simplement pas l’histoire de fond. Cela ressemble à une excuse pratique.

L’autre gagnante possible de la course à la direction du Parti Libéral serait l’ancienne ministre des Finances et ancienne Vice-Première Ministre, Chrystia Freeland. Chrystia Freeland n’est pas une amie de la démocratie, ni de la vérité et de la justice. En tant que ministre des Finances, elle souriait visiblement en gelant les comptes bancaires des participants et des partisans du convoi de la liberté. Elle soutenait pleinement la répression policière brutale de M. Trudeau contre les manifestants pacifiques. Ce n’est qu’au cours des derniers mois que le schisme croissant entre elle et le Premier Ministre est devenu évident… et de manière flagrante et embarrassante lorsqu’elle a publiquement refusé le poste de ministre subalterne qui lui avait été offert et qu’elle considérait comme indigne de sa dignité.

En tant que ministre des Finances, Mme Freeland a supervisé la paralysie de l’économie canadienne sous l’effet des taxes sur le carbone des libéraux (qui devraient augmenter de 19 % le 1er avril), des aides liées à la COVID-19, des fermetures d’entreprises et des budgets déficitaires constants. Comme Trudeau et Carney, elle est liée au Forum Économique Mondial (FEM) et adhère au programme des mondialistes. Comme les autres, elle promeut le canular climatique et la guerre insensée contre le CO2, un élément naturel et bénéfique de notre atmosphère.

Bien sûr, tous ces libéraux qui s’efforcent d’obtenir l’approbation de leurs partisans sont farouchement en faveur de l’avortement, de la confusion des sexes et d’un système d’éducation public. Ils prétendent tous être des défenseurs de la démocratie. La grande question est de savoir si les Canadiens auront la possibilité de choisir eux-mêmes s’ils acceptent de nouvelles années de mauvaise gestion arrogante et irresponsable de leur part, ou s’ils nous l’imposeront simplement… « parce qu’ils le peuvent. »

Pour un gouvernement qui mettra Dieu en premier, qui protégera la vie humaine innocente et qui imposera des budgets équilibrés, rejoignez le Parti de l’Héritage Chrétien.

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