Pourquoi nous en faisons tout un plat!
02 Septembre, 2025 | Auteur: Vicki Gunn | Le volume: 32 Le numéro: 35
Plusieurs d’entre vous ont entendu parler du contrôle judiciaire intenté par le PHC du Canada contre la Ville de Hamilton. Cela vous a peut-être amené à vous demander pourquoi nous faisons tant d’histoires pour une seule affiche refusée dans un seul abribus. Après tout, il existe des abribus dans d’autres villes où l’affiche pourrait être installée sans opposition. Pourquoi en faisons-nous tout un plat ? Pourquoi n’allons-nous pas simplement dans une autre ville pour installer une affiche?
La vérité est que nous, en tant que Canadiens, ne nous arrêtons pas souvent pour penser à nos libertés chéries et au prix que certaines personnes dans certains pays paient pour un peu de liberté.
Les deux guerres mondiales se sont déroulées de l’autre côté de l’océan. Bien que nous y ayons participé, nos familles n’ont pas subi les conséquences du régime dictatorial. À la fin des guerres, les Canadiens ont continué de jouir de libertés dont on ne pouvait que rêver dans certaines régions du monde.
Les Canadiens ne connaissent pas bien l’expérience de ceux qui ont grandi derrière le « rideau de fer. » Depuis la naissance de notre pays, nous n’avons connu que la liberté, et nous espérons qu’il en sera toujours ainsi. Pourtant, si l’on parle à ceux qui sont venus au Canada pour fuir les dictatures, ils sont inquiets. Ils savent qu’une « simple affiche » devient deux affiches, ce qui devient un mode de vie.
Au fil des ans, j’ai reçu de nombreux avertissements concernant les inquiétudes bien réelles de ceux qui sont passés d’une dictature à la jouissance des libertés canadiennes… beaucoup ont peur. Ils se souviennent ! Nous ne savons pas.
Nous avons vu la bataille des affiches se dérouler dans les villes canadiennes. Nous avons vu des gouvernements passer outre aux obligations des parents quant à la garde de leurs propres enfants. Nous avons vu des gouvernements adopter des lois criminalisant les parents qui recherchent ce qu’ils estiment être le mieux pour leurs enfants.
Nous avons vu nos libertés s’éroder, petit à petit. Nous pouvons en constater une grande partie, mais cette réduction, petit à petit, passe largement inaperçue. Pourtant, nous DEVONS commencer à y prêter attention.
Qu’il s’agisse du gouvernement ordonnant aux banques de geler les comptes de citoyens ayant fait un don à une cause à laquelle il s’oppose ; de la violence policière et militaire contre des milliers de Canadiens manifestant pacifiquement pour protéger leurs libertés ; du projet de loi C-4 criminalisant les parents qui cherchent à soigner leurs propres enfants confus sur le plan du genre ; du gouvernement n’accordant des subventions du Programme canadien d’emplois d’été qu’aux organismes qui se conforment à sa position sur l’avortement ; ou, dans ce cas précis, de la fermeture du dialogue sur la définition de la femme : dans chacun de ces cas, vos libertés sont en jeu. La Ville de Hamilton a banni la définition du dictionnaire de ses abribus, car elle définit une femme comme « une femme adulte. » Cette mesure, selon la Ville, est jugée « haineuse » car elle exclut celles qui ne sont pas nées femmes, mais qui imaginent ou souhaitent l’être.
En lisant le paragraphe ci-dessus, vous devez être quelque peu inquiet du nombre d’atteintes que le gouvernement porte à nos droits et libertés garantis par la Charte et donnés par Dieu. Je pourrais continuer à citer des exemples d’abus de pouvoir du gouvernement, mais ceux-ci montrent clairement que les Canadiens ont raison de s’inquiéter… d’autant plus qu’il ne s’agit que d’une affiche parmi tant d’autres rejetées par les différents ordres de gouvernement. Il y en a bien d’autres ! Votre droit à la liberté d’expression a été remis en cause par les gouvernements, et si nous ne ripostons pas, cette liberté ne sera plus qu’un souvenir.
Et pour couronner le tout, la Cour supérieure de l’Ontario a donné raison à la Ville, rejetant ainsi le droit d’un parti politique enregistré d’exprimer une opinion politique contraire à celle de la municipalité, sur la propriété publique. Cela fait partie de l’histoire de cette affaire. Cela, après que notre droit à la liberté d’expression politique a été affirmé il y a à peine sept ans. Nous sommes maintenant engagés dans la bataille de notre vie pour la liberté d’expression politique – et pas seulement pour le PHC du Canada – mais pour tous les partis politiques enregistrés!
Toute action en justice est coûteuse. La Loi électorale du Canada impose des montants stricts aux dons aux partis politiques. Il est difficile pour les petits partis politiques de lever des fonds pour cela, mais c’est trop important pour ne pas s’engager. Chaque atteinte à nos libertés rend plus difficile la prévention du démantèlement de notre héritage de droits et libertés de la personne, fondé sur les principes bibliques et affirmé dans notre Charte des droits et libertés.
Aujourd’hui est le jour de la protestation. C’est le jour où il faut veiller à ce que nos enfants ne regrettent pas d’avoir eu les libertés dont jouissaient autrefois les Canadiens… ni que leurs parents leur aient légué le riche héritage de liberté dont ont bénéficié les générations précédentes.
Nous avons besoin de votre aide. Votre don ne peut dépasser 1 750 $ en 2025. Votre don nous aidera à lutter pour protéger non seulement le droit des partis politiques enregistrés à exprimer pacifiquement leurs opinions sur les questions de politique publique, mais aussi pour ouvrir un dialogue public sur les droits des femmes et pour le rétablissement des protections accordées aux femmes en matière de pudeur et d’équité dans le sport féminin.
Rejoignez la lutte en adhérant au PHC du Canada. Vous pouvez également contribuer en faisant un don au PHC du Canada pour l’appel en révision judiciaire. Montrez le meilleur canadien en vous impliquant. Nous avons besoin de vous!
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