Je ne me souviens plus qui fut le premier écrivain (peut-être le spirituel et érudit John Robson) à qualifier Ottawa de « Disneyland sur le Rideau. » Mais pendant dix ans sous Justin Trudeau, ce surnom s'est avéré parfaitement pertinent, et encore plus aujourd'hui sous le Premier Ministre amateur de Mark Carney.

De la déclaration stupide de Justin Trudeau « Le budget s’équilibrera tout seul » à l’ascension de Steven Guilbeault à la Tour CN dans une tentative vaniteuse de forcer le Canada à laisser sa manne pétrolière dans le sol, Ottawa (sous les administrations récentes et actuelles) est devenue un pays des merveilles où l’on prend ses vœux pieux.

Je pourrais remplir le reste de cette chronique avec rien d’autre que des références aux promesses non tenues et irréalisables du « cabinet des enfants » des nominations inexpérimentées en matière de DEI:

• L'obligation de véhicules électriques entrera en vigueur dans cinq mois : d'où viendra l'énergie nécessaire pour recharger tous ces véhicules ? Il faudra l'équivalent d'environ cinq barrages du site C de la Colombie-Britannique. Et qui peut se permettre ces voitures ? Les subventions aux contribuables ne sont pas la solution.

Un gouvernement PHC supprimerait les mandats sur les véhicules électriques et permettrait aux Canadiens d'acheter et de conduire les voitures et les camions qu'ils souhaitent.

• La fausse annulation de la taxe carbone (transférée discrètement du consommateur aux fabricants) : avez-vous remarqué la brève baisse du prix à la pompe, puis sa remontée après les élections ? Rien n'est gratuit ; si les producteurs et les fabricants paient une taxe, ils répercuteront les coûts supplémentaires sur les consommateurs.

Un gouvernement PHC éliminerait TOUTES les taxes sur le carbone.

• La promesse de réduire les coûts du gouvernement fédéral : le coût de fonctionnement du Parlement s’élève à 70 millions de dollars par an ; mais le coût de la fonction publique permanente s’élève toujours à 70 milliards de dollars par an. Notre dette a dépassé les mille milliards de dollars. Nos petits-enfants devront, en moyenne, rembourser pendant plus de 80 ans les excès fantaisistes du gouvernement actuel. Les promesses de ce Premier Ministre de réduire les coûts de l’État ne sont que des jeux de mots. Il n’a aucune intention sérieuse de réduire ses programmes favoris.

Un gouvernement PHC réduirait la bureaucratie et éliminerait les dépenses de programmes insensées.

• La promesse de « se serrer les coudes » pour « gérer » le président américain Donald Trump : si les États-Unis ont négocié des accords tarifaires avec la plupart des pays du monde, seuls deux restent à l’écart : la Chine et le Canada. La Chine est manifestement un ennemi autoproclamé des États-Unis ; le Canada était un allié de confiance, jusqu’à ce que Carney et Poilievre décident tous deux de faire campagne contre M. Trump. Vous n’êtes peut-être pas d’accord avec Trump sur tout, mais il a fait des merveilles pour l’emploi, les revenus et l’investissement aux États-Unis, tandis que le Canada est devenu l’équivalent d’une léproserie en matière d’investissement.

Un gouvernement PHC prendrait des mesures sérieuses pour sécuriser nos frontières et nos ports contre les drogues illégales, le trafic d’êtres humains et les armes et abandonnerait les tarifs « de représailles » qui ne font que nuire aux entreprises et aux familles canadiennes ; nous négocierions ensuite de bonne foi avec nos voisins du sud.

• La promesse malsaine d'améliorer l'accès à l'avortement et d'assurer la transition de genre à la prochaine génération. Le Canada gâche notre avenir depuis des décennies : plus de quatre millions d'enfants à naître ont été sacrifiés sur l'autel de la « commodité, » et des politiciens indifférents tentent de compenser en faisant venir des millions d'immigrants et de réfugiés de « remplacement, » dont beaucoup ont besoin d'une aide financière substantielle des contribuables. Le programme de transition de genre a rendu des milliers de garçons et de filles incapables de devenir parents. Il a également coûté une fortune aux contribuables.

Un gouvernement PHC éliminerait complètement le financement fédéral pour l’avortement, la chirurgie de réassignation sexuelle et l’AMM (qui a déjà tué plus d’adultes canadiens que tous les soldats canadiens morts pendant la Seconde Guerre Mondiale).

Quelles sont les illusions profondes de nos dictateurs égarés actuels ? Comment ont-ils réussi à tromper les électeurs à les laisser contrôler nos moindres faits et gestes?

L’une des idées fondamentales, partagée par tant de personnes, est que « le gouvernement » est responsable de répondre à nos besoins et à nos désirs.

Un deuxième corollaire est que les gouvernements ne sont pas limités dans leur juridiction. Certains pensent que les gouvernements élus sont infaillibles et que les êtres humains, mortels et pécheurs, chargés de la législation et des jugements doivent être obéis, quelles que soient la faiblesse de leurs excuses et la perversité de leurs raisonnements. C'est ainsi qu'Hitler est arrivé au pouvoir. Et c'est ainsi que notre démocratie représentative pourrait se transformer en cauchemar si les chrétiens et chrétiennes de bonne volonté ne résistent pas au mal qui nous entoure.

Un autre fantasme, fomenté par les élites socialistes et mondialistes qui sont désormais aux commandes, est le fantasme du Forum Économique Mondial selon lequel « vous ne posséderez rien… et serez heureux. » Ils veulent que nous soyons prêts à leur louer les biens que nous possédons déjà en pleine propriété. Comme les maisons et les voitures.

Mais à qui louerez-vous les choses dont vous avez besoin ? Après tout, il faut bien que quelqu'un les possède.

Les mondialistes veulent que nous louions de l'argent à l'élite dirigeante de sociétés comme « Brookfield Asset Management » (dans laquelle le Premier Ministre détient vraisemblablement encore des parts massives dans sa soi-disant « fiducie aveugle ») ou à des sociétés chinoises liées au PCC (dans lesquelles d'anciens Premiers Ministres et un ancien ambassadeur du Canada en Chine ont eu de gros investissements) ; à Bill Gates et George Soros ; à BlackRock et à d'autres sociétés de gestion d'actifs basées aux États-Unis.

Ces entités égocentriques se préoccupent-elles du bien-être des familles canadiennes ? Je ne le crois pas.

Si nous voulons éviter la peine et la souffrance que nous infligent actuellement des bureaucrates anonymes, des politiciens imbus d'eux-mêmes et des courtiers financiers bien établis, nous, le peuple canadien, devons-nous mobiliser et commencer à revendiquer nos droits innés à la liberté et à la dignité. Au sein du PHC, nous sommes sur le terrain et appelons, tels des sentinelles sur les remparts, à un mouvement pour restaurer ce qui a été perdu, reconstruire ce qui a été détruit et défendre les principes moraux qui ont jadis fait de cette nation une nation forte et libre.