Un obstacle à surmonter
October 29, 2019 | Auteure: Rod Taylor | Le volume: 26 Le numéro: 43 | Share: Gab | Facebook | Twitter
Après les élections Canadiennes, alors que les partis politiques et les experts se penchaient sur les dégâts de la campagne de 2019, diverses pensées et théories ont été exposées concernant les raisons du retour au pouvoir du premier ministre le plus corrompu et le plus arrogant de l’histoire récente, quoi qu’avec un gouvernement minoritaire.
Même avec un média acheté et payé (1,6 milliard de dollars pour la Radio-Canada et 595 millions de dollars pour un petit groupe de journaux approuvés par le gouvernement, le message est largement diffusé), de nombreuses indiscrétions du premier ministre ont fait surface à la veille de cette campagne. Les scandales de SNC-Lavalin, les congés auprès de l’Agha Khan, le traitement réservé à Jody Wilson-Raybould, les conditions d’admissibilité faussées pour l’accès aux fonds du programme Emplois d’été Canada, les incidents de type « blackface », les déficits croissants, les mauvaises politiques frontalières, ... étaient des plaies ouvertes qui normalement devaient rendre les libéraux inéligibles. Pourquoi ont-ils encore été élus?
Il est facile de blâmer les médias. La collusion des médias grand public avec le Premier ministre au sujet du changement climatique et d’autres sujets fallacieux ont peut-être incité un nombre choquant de Canadiens à leur refaire confiance : taxes sur le carbone, battage médiatique en matière d’émissions et brillantes promesses de « sauver la planète ». Le changement climatique et la visite de Greta Thunberg au Canada pour rallier les adeptes du réchauffement climatique anthropocentrique et effrayer les enfants ont peut-être fait peur à de nombreux électeurs qui ont choisis une fois de plus de suivre la voie du moindre effort et de laisser Justin Trudeau et Catherine McKenna prétendre qu’avec assez de dollars de taxes, ils peuvent régler le thermostat global. Les médias ont donné à Greta plus de couverture qu’elle ne le méritait et cela correspondait tout à fait au calendrier électoral.
Certains reprochent au député Monsieur Scheer, son manque d’inspiration. Le chef de l’opposition officielle, épuisé par la bataille, a tenté en vain de donner l’orientation et les paramètres du débat, mais le Premier ministre et ses amis des médias l’ont déjoué. Bien que le message fondamental d’un retour à la raison ait pu atteindre de nombreux Canadiens, la grande majorité n’a pas été en mesure de séparer les politiques réelles de la rancune partisane. Le débat télévisé national tant vanté n’a rien fait pour séparer les dirigeants des grands partis. La plupart de ceux qui le regardaient étaient dégoûtés par la grossièreté et la superficialité de certains échanges. Trop d’attaques personnelles et trop peu de substance. Les chefs de partis qui ne sont pas invités au débat (comme moi, par exemple) ont des politiques dont les dirigeants préférés des médias ne veulent pas parler : des politiques pour protéger la vie, restaurer la santé des genres humains et protéger les libertés individuelles. Mais ces idées n’étaient tout simplement pas là.
Tandis que les Canadiens examinent les résultats et pensent à ce qui serait nécessaire pour obtenir des résultats différents, certains membres du Parti conservateur demanderont un examen du leadership. Les Conservateurs sociaux prétendront que c’était le conservatisme social caché de M. Scheer qui a conduit à son échec. Ceux qui, dans son parti, gardent toujours l’espoir d’un dirigeant pro-vie diront au contraire que c’est son incapacité à défendre fermement les bébés a naitre et le mariage traditionnel qui a entraîné un tel faible soutien. Je suis d’accord avec ce dernier groupe. Depuis qu’il est devenu le chef, M. Scheer a répété à plusieurs reprises qu’il ne permettra pas... et son parti ne permettra pas... que le débat sur l’avortement soit « rouvert ». Bien sûr, ce débat n’a jamais été clos. Seules certaines personnes ont fermé les yeux là-dessus et ont souhaité que cela disparaisse. Mais ce n’est pas le cas et cela ne peut simplement pas disparaître. La mort de millions de bébés innocents avant leur naissance est une souillure sur notre terre, une tache qui ne disparaîtra pas simplement. C’est une tâche qui doit être nettoyée par une repentance nationale, par l’humilité de nos dirigeants et par le retour à la sagesse et aux voies de Dieu. Les dirigeants qui veulent sauver notre pays de la déroute auront besoin de courage et de volonté pour faire face aux attaques brutales des médias et de toutes les organisations de gauche.
Le chef conservateur qui ressent maintenant le courant de dissidence qui règne à l’intérieur de son propre parti n’a pas fait montre de ce type de courage et de cette volonté. À moins que lui ou quelqu’un choisi pour le remplacer ne trouve ce qu’il faut pour déclarer hardiment la vérité et défendre l’innocent, il ne convaincra pas les conservateurs au sens large de faire les sacrifices nécessaires pour renverser l’oligarchie libérale qui étouffe maintenant la libre entreprise, liberté d’expression et libre exercice de la religion.
Mr. Trudeau, bien sûr, est bien pire... mais il ne mettra pas sa crédibilité en jeu en ce qui concerne faire les choses différemment, équilibrer le budget, être conservateur. Lors de la récente campagne électorale, il a dit aux Canadiens (qui devrait le savoir mieux) que le gouvernement pouvait résoudre leurs problèmes; apparemment, beaucoup l’ont cru. D’autres voulaient désespérément le changement. Mais quand les gens veulent un vrai changement, ils cherchent un chef qui bouleversera le système. Ils ne se contenteront pas d’une personne qui fait des compromis sur les droits de l’homme les plus élémentaires et qui cherche à acheter le pouvoir aux dépens d’innocents.
C’est une hypothèse de la gauche (y compris des conservateurs sociaux) qu’une position pro-vie est un handicap pour un politicien, mais c’est une théorie non prouvée. Et qu’il en soit ainsi ou non, l’intégrité morale exige toujours que nous soutenions la vie, même au risque de perdre le pouvoir. Certains diraient que l’avortement est une raison de vivre. Je dis que protéger des vies humaines innocentes est une raison d’être. Nous ne devons pas abandonner les enfants à naitre pour un avantage partisan. Les autres partis et autres dirigeants sont libres de choisir leur propre voie et ils seront responsables de leurs décisions. Quant à moi et à notre parti, nous servirons le Seigneur et, ce faisant, nous continuerons à défendre le caractère sacré de la vie humaine.
Soutenez nous dans ce combat, rejoignez-nous aujourd’hui!
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