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Les droits fondamentaux sont notre héritage

April 18, 2023 | Auteure: Vicki Gunn   |   Le volume: 30    Le numéro: 16   |   Share: Gab | Facebook | Twitter   

Que devraient comprendre les électeurs canadiens du rôle essentiel que joue notre héritage chrétien dans notre identité?

La plupart des Canadiens accordent très peu d’attention aux principes fondamentaux établis en 1867 lors de la Confédération. Mais depuis 1215 (Magna Carta), la liberté et l’égalité étaient déjà inscrites dans les lois britanniques et élargies au cours des siècles suivants. Le système de lois britannique, fondé sur la loi biblique, faisait partie du grand héritage dont les Canadiens sont les héritiers parce que nos pères fondateurs ont consciemment choisi de préserver les lois qui protégeaient les droits civils.

Ce système juridique plaçait TOUTES les personnes sous la loi ; garanti l’égalité de traitement quelle que soit votre position dans la vie ; et a permis à tous les citoyens de posséder des biens. . . y compris les femmes.

Dans ce bref récapitulatif, nous pouvons voir la valeur de ceux-ci dans le maintien de la liberté et de l’égalité.

Lorsque le PHC du Canada parle de la diminution de nos droits de la personne au Canada avec l’augmentation des lois laïques, que disons-nous?

Nous utilisons souvent l’exemple des lois spéciales qui ont été faites et qui sont spécifiques à certains groupes de personnes. L’objection vient devant nous que ces groupes ont peut-être subi un traitement injuste dans le passé, ils ont donc besoin de protections supplémentaires. Mais, est-ce un point valable?

Notre Constitution stipule que « chacun a les libertés fondamentales suivantes : (a) la liberté de conscience et de religion . . . »

Cette loi ne dit pas que certaines personnes jouissent de la liberté de conscience et de religion ; il dit que « Tout le monde » a cette liberté. Pourquoi aurions-nous besoin d’une mention spéciale de la protection d’une religion - comme celle qui a été mise en œuvre pour les musulmans - alors que leur religion (comme la nôtre) est déjà protégée par la loi la plus élevée du pays?

Une considération égale devant la loi exige que chacun de nous reconnaisse que toute autre personne est protégée par les lois de notre pays. Que nous participions ou non aux choix religieux de quelqu’un d’autre n’est pas la question qui se pose. Le problème est que nos lois garantissent notre liberté de croire comme nous le choisissons.

En accordant à certains groupes religieux une “protection spéciale” en vertu de la loi, nous avons enfreint notre propre loi - la loi qui dit que nous avons la liberté fondamentale de suivre les préceptes de notre propre conscience en matière de religion.

En enfreignant cette loi et en accordant une « protection spéciale » à certains groupes, nous avons donné à ce groupe des droits et des libertés supérieurs à ceux des « petits Canadiens. » Ainsi, nous avons été divisés par notre gouvernement entre ceux qui ont plus et moins de libertés. Ou, nous pourrions dire que nos droits sont revenus au niveau de ceux de l’époque précédant la signature de la Magna Carta. La Magna Carta a appliqué les valeurs bibliques sur la dignité humaine et l’égalité au droit commun.

La protection contre les arrestations arbitraires et l’emprisonnement en cas de désaccord avec les politiques gouvernementales était garantie dans la loi anglaise en 1628. Les Canadiens étaient également protégés contre les arrestations et l’emprisonnement arbitraires dans le cadre de notre héritage chrétien.

Au cours des deux dernières années, nous avons vu des pasteurs être envoyés en prison dans tout le pays pour avoir exigé que leurs droits garantis par la Charte soient respectés. Le pasteur Artur Pawlowski a enduré 51 jours d’incarcération en Alberta. . . contraire à nos propres lois et aux principes fondamentaux de la justice.

La Magna Carta protégeait les droits de « . . . l’église libre de toute ingérence gouvernementale » sans « procédure régulière » à partir de 1215. Pourtant, notre gouvernement a choisi de violer les lois protégeant les droits et libertés fondamentaux.

Pourquoi les Canadiens devraient-ils se soucier du rôle historique essentiel de notre héritage chrétien dans notre système juridique d’aujourd’hui?

La Charte canadienne des droits et libertés stipule, à l’article 1, que nos droits et libertés sont garantis « ... sous réserve uniquement des limites raisonnables prescrites par la loi qui peuvent être justifiées de manière démontrable dans une société libre et démocratique. » Violer arbitrairement ces droits n’est pas une option. Ils sont à la base de nos lois.

Chaque fois qu’une fondation est endommagée, toute la structure est déstabilisée. C’est pourquoi le PHC du Canada tient si chèrement à l’héritage que nous avons hérité de nos ancêtres. Permettre aux gouvernements la latitude de supprimer ou d’accorder des droits à volonté, fait de ces droits un cadeau du gouvernement et NON un droit fondamental.

Chaque Canadien devrait savoir que nous ne sommes qu’à une génération de la tyrannie. Si cette génération n’exigera pas que nos droits soient respectés comme fondamentaux et irrévocables, alors ces droits nous seront dépouillés par la volonté de ceux qui auront la témérité de le faire.

Quelle valeur accordez-vous à vos droits fondamentaux ? Les proclamerez-vous avec audace comme irrévocables et fondamentales ? le PHC du Canada a combattu, depuis sa création, le remplacement ou la diminution de nos droits fondamentaux . . . même par le gouvernement.

Comprenez de manière critique que les lois qui affaiblissent le tissu de notre héritage chrétien affaiblissent également nos droits et nos libertés. Nous devons nous opposer aux actions inconstitutionnelles de ceux qui voudraient nous priver de notre grand héritage.

Joignez-vous au PHC du Canada aujourd’hui!



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