Le financement étranger de 11 candidats fédéraux soulève des doutes quant à l’intégrité des élections au Canada
November 22, 2022 | Auteure: Rod Taylor | Le volume: 29 Le numéro: 47 | Share: Gab | Facebook | Twitter
Des reportages récents ont révélé des informations choquantes selon lesquelles de l’argent a été acheminé de la Chine vers les campagnes d’au moins 11 candidats fédéraux aux élections de 2019. En plus de cela, des fonds ont été utilisés pour soutenir directement le personnel travaillant dans certaines de ces campagnes. Toute personne impliquée dans la politique sait que tout argent donné à une campagne augmente définitivement les perspectives d’élection d’un candidat. Les campagnes qui peuvent se permettre la télévision en ligne et les documents imprimés ont beaucoup plus de chances de persuader les électeurs de soutenir leurs candidats. Le personnel rémunéré est un luxe que beaucoup de candidats ne peuvent pas se permettre.
Notre Premier Ministre a été averti par des responsables du renseignement canadien de l’ingérence de la Chine, mais même les élus (probablement dûment élus sans ingérence étrangère) ne sont pas en mesure d’obtenir une réponse de notre secrétaire parlementaire à la Sécurité publique. Regarder Pam Danoff faire tout sauf répondre à la question de savoir qui sont les 11 candidats est éclairant sur l’art de l’évitement créatif.
La Loi électorale du Canada exige que les contributions politiques fédérales ne puissent être faites que par des citoyens canadiens ou des résidents permanents et soient limitées dans les montants que chaque donateur peut donner en une seule année.
Cette année, les donateurs qualifiés sont autorisés à contribuer jusqu’à 1 675 $ à un candidat et le même montant à un parti politique. Ces contributions doivent être faites au moyen d’un instrument traçable, tel qu’un chèque ou un mandat. Les contributions en espèces et les contributions anonymes données lors d’événements sont strictement limitées à 20 $ par personne. Les partis politiques et les campagnes sont tenus par la loi de refuser ou de restituer toute contribution en espèces supérieure à 20 $.
Il est interdit aux entreprises et aux syndicats de faire des contributions à la campagne, bien que les deux trouvent parfois des moyens créatifs (et légaux) de contourner les réglementations. Par exemple, les annonceurs tiers enregistrés peuvent dépenser de l’argent en dehors des limites de la campagne pour soutenir ou s’opposer à un candidat ou à une politique . . . tant qu’ils suivent des directives strictes de tiers. Cette option n’est pas disponible pour les gouvernements étrangers.
Les contributions illégales de la Chine seraient passées par l’ambassade de Chine à Ottawa et le consulat chinois à Toronto et représenteraient des dons de centaines de milliers de dollars. Les noms des candidats qui ont reçu ces contributions n’ont pas encore été rendus publics, malgré l’extrême gravité des allégations et l’illégalité d’accepter des dons étrangers. Apparemment, le Premier Ministre était au courant de ces accusations dès janvier de cette année. Pourtant, il n’a pris aucune mesure pour exposer les coupables, et le secrétaire parlementaire obscurcit la vérité en présentant une vérité qui n’est pas pertinente à la question. Évidemment, nous sommes tous d’accord sur le fait que l’ingérence étrangère est un problème, mais à la question posée, elle tergiverse, répondant à une question qui n’a pas été posée.
Lorsqu’un candidat enfreint la loi électorale, en particulier d’une manière aussi flagrante, il est jugé approprié de le révoquer, car il se peut qu’il n’ait été élu qu’à la suite de cette infraction. Bien que l’enquête sur ce crime de financement électoral en soit encore à ses balbutiements, il semble que les députés qui ont bénéficié des fonds de campagne illicites continuent d’occuper des sièges et de continuer à voter . . . aux côtés des députés légitimement élus. Cela ne doit pas continuer. Le Premier Ministre a la responsabilité et le Ministre de la Justice a la responsabilité de poursuivre ce crime de financement électoral de haut niveau et de traduire en justice ceux qui occupent discrètement et frauduleusement des sièges à la Chambre des communes.
Il est particulièrement ironique que ces fonds étrangers, qui ont été utilisés pour fausser l’équilibre à la Chambre des communes, soient traités avec tant de légèreté par ceux qui prétendent se soucier de la justice et du contenu canadien. Pendant le convoi de la liberté, des allégations vagues et non prouvées ont été faites sur une influence étrangère potentielle dans la manifestation des camionneurs. Ce n’est même pas un domaine dans lequel il existe une réglementation sur qui peut ou non contribuer. Les camionneurs n’étaient pas un parti politique, pourtant leurs fonds ont été saisis. Et, en fait, les allégations de contributions étrangères se sont largement révélées être un faux-fuyant. Pourtant, le concept de financement étranger et d’ « influence extérieure dangereuse » a été utilisé pour retourner l’opinion publique contre les camionneurs canadiens et les citoyens canadiens qui défendent la liberté. Le contraste entre les accusations du gouvernement concernant le convoi de camionneurs de janvier et le silence du gouvernement sur la question de l’intégrité des élections de janvier à novembre ne pourrait pas être plus frappant.
Il est temps que le Premier Ministre et le Ministre de la Justice fassent une déclaration publique sur la violation grave et sans précédent de la loi électorale et, en collaboration avec Élections Canada et le commissaire aux élections, mènent une enquête approfondie et rapide. Ils doivent suivre où que les faits mènent et tenir pour responsable toute personne qui a sciemment enfreint les lois électorales. Ils n’ont pas besoin d’appliquer la Loi sur les mesures d’urgence, mais ils doivent agir comme s’il s’agissait d’une urgence. S’ils ne le font pas, les Canadiens auront une raison de plus de remettre en question l’intégrité des élections et, en fait, l’intégrité de notre gouvernement actuel.
Le Parti de l’Héritage Chrétien du Canada travaille fort pour s’assurer que nos candidats et nos travailleurs de campagne comprennent la loi et le sérieux de notre obligation de travailler dans ses paramètres pendant et entre les élections. Nous voulons gagner des sièges et nous voulons influencer la politique du gouvernement, mais uniquement par des moyens légaux. Pour nous aider à atteindre plus de Canadiens avec notre message de vie, de famille et de liberté, rejoignez le PHC du Canada dès aujourd’hui. Nous vous serons également reconnaissants pour toute contribution que vous pourrez apporter. . . mais seulement si vous êtes citoyen canadien ou résident permanent! Merci.
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