Justice refusée!
May 16, 2023 | Auteure: Gunn | Le volume: 30 Le numéro: 20 | Share: Gab | Facebook | Twitter
Félicitations à la députée Cathay Wagantall, Yorkton Melville, SK, qui a présenté au Parlement un projet de loi d’initiative parlementaire (C-311) demandant une législation axée sur les femmes enceintes qui sont assassinées avec leurs enfants à naître. Ce n’est pas une loi sur l’avortement mais sur le droit d’une femme de choisir la vie pour son enfant.
Il y a 35 ans, de nombreux Canadiens refusaient de se soumettre à l’oligarchie des juges de la Cour suprême qui dictaient qu’il était moral, légal et acceptable de tuer des bébés à naître. De nombreux Canadiens savaient mieux — vous ne pouvez pas légiférer le droit de tuer des innocents.
Ainsi, au cours des 35 dernières années, de nombreux Canadiens ont manifesté sur la Colline du Parlement et les législatures provinciales, comme ils l’ont fait la semaine dernière, le 11 mai 2023. Les Canadiens ont quitté leurs maisons et leurs lieux de travail pour protester contre ce massacre de nourrissons.
Certaines personnes pensent moralement qu’il y a un problème à prendre un très jeune être humain et à le déchiqueter pour que la mère ne soit pas obligée de porter un enfant dont elle ne veut pas. Mais notre gouvernement tient sacro-saint le droit de tuer les bébés à naître même si la mère choisit la vie pour son enfant.
La vérité est que, dans le désir de notre système judiciaire de permettre le meurtre de l’enfant à naître, ils sont prêts à refuser aux femmes le droit de choisir de donner naissance à leurs enfants. Comme d’autres lois qui ne protègent que ceux qui soutiennent la position du gouvernement, le droit de donner naissance à un enfant est subordonné au droit de refuser la naissance d’un enfant.
Ainsi, les Canadiens se rassemblent chaque année sur la colline du Parlement et dans les assemblées législatives provinciales pour tenter d’attirer l’oreille de notre gouvernement très sourd.
Depuis que la protection du droit de tuer des enfants est devenue la norme, de nombreuses provinces ont institué des « zones bulles » autour des centres d’avortements. Les zones à bulles sont des zones où vous n’êtes pas, par ordre du gouvernement, en mesure de pratiquer la liberté d’expression, la liberté de réunion, la liberté de conscience, etc.
Cela s’est encore renforcé en 2018 lorsque le prêtre jésuite de 84 ans, le père Van Hee, a protesté contre la perte de son droit de manifester à cause d’une zone de bulles. Il a été arrêté parce que nous ne pouvons «accomplir ou tenter d’accomplir un acte de désapprobation concernant des questions liées aux services d’avortement, par quelque moyen que ce soit, y compris des moyens oraux, écrits ou graphiques.»
Wow, « un acte de désapprobation. » Je dois admirer les rebelles canadiens sur la Colline du Parlement et les assemblées législatives provinciales jeudi. Et s’ils passaient par une zone de bulles en portant des pancartes pro-vie qui pourraient être interprétées comme « un acte de désapprobation? » C’est tout ce qu’il faudrait pour être accusé d’un crime.
Mais les pro-vie sont courageux et ne sont pas facilement intimidés, comme le démontrent les tentatives du député Wagantall de protéger les enfants voulus par leur mère mais privés du droit à la vie.
Ce type de crime n’est pas isolé; c’est toujours tragique; et il en résulte toujours un déni de justice. Au Canada, des femmes qui ont perdu la vie alors qu’elles voulaient que leurs enfants naissent se sont vu refuser la justice. Repensez à 2019 lorsqu’il y a eu un appel à la promulgation de la « loi d’Arianna. » Arianna Goberdhan a été assassinée en 2017 par son ex-mari. Elle était enceinte de neuf mois d’une petite fille en parfaite santé. Ses parents ont demandé justice non seulement pour le meurtre de leur fille, mais aussi pour celui de leur petite-fille. La justice a été refusée!
Pourquoi, vous vous demandez peut-être. La promulgation d’une telle loi pourrait faire croire que les femmes donnent naissance à des êtres humains, et non à des masses de matière ou à d’autres euphémismes pour décrire un bébé. Il est beaucoup plus difficile d’expliquer que l’avortement tue un être humain. . . un bébé humain.
La tentative de loi d’Arianna a fait suite à un projet de loi présenté par la députée Cathay Wagantall en 2016 appelé « loi de Cassie et Molly. » Nommé d’après Cassandra Kaake qui, avec sa fille à naître Molly, a été assassinée. Le projet de loi a été rejeté et, encore une fois, la justice a été refusée.
Les enfants à naître assassinés n’ont aucun droit à la vie, même si leurs mères avaient fait le choix de donner naissance et d’élever leur enfant. . . même si la mère avait un bébé qui donnait des coups de pied et bougeait dans son ventre.
Une femme peut choisir de tuer son enfant, mais elle ne peut pas choisir de donner naissance à son enfant si un autre s’oppose.
Nous savons que notre Premier Ministre et son Parti libéral n’appuieront pas le droit d’une femme de choisir d’avoir son bébé. Nous savons que le NPD n’appuiera pas le droit d’une femme de choisir d’avoir son bébé.
Mais, nous n’avons pas encore vu Pierre Poilievre en action. Son porte-parole a déclaré qu’il voterait en faveur du projet de loi, mais . . . comme le dit le dicton, « il y a beaucoup de glissement entre la tasse et la lèvre. »
Le chef conservateur, Pierre Poilièvre, a affirmé qu’il soutenait le « droit de la femme de choisir. » Mais le fait-il ? Une femme a-t-elle le droit de donner naissance à son enfant ? Si quelqu’un lui refuse ce droit, son enfant, niché en toute sécurité dans le ventre de sa mère, en devient la victime. Et, la femme et le père de son enfant se sont vu refuser le droit de choisir la vie pour leur bébé.
J’applaudis tous ceux qui se sont levés à l’échelle nationale pour protéger les enfants à naître du Canada. J’applaudis également la députée Wagantall pour ses efforts continus pour offrir aux femmes canadiennes le choix, pour que leurs enfants soient protégés et respectés.
Le PHC du Canada est 100 % pro-vie. Joignez votre voix à la nôtre pour protéger les nourrissons du Canada.
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