Les présents d’un homme lui élargissent la voie, Et lui donnent accès auprès des grands. Prov. 18:16

Alors que nous entrons dans une saison de cadeaux et d’échanges de cartes et de vœux, de visites familiales et de partages de nourriture, de camaraderie et de célébrations générales, il peut être bon de réfléchir un instant aux cadeaux, à leur importance et à leur place dans nos interactions sociales.

Bien sûr, en cette période de Noël, notre première pensée est le don sacrificiel que Dieu nous fait : Jésus le Christ. Sa naissance, sa mort et sa résurrection nous ont fait place au Ciel. Son sacrifice sur cet arbre nous permet d’être assis avec lui dans les lieux célestes.

Au-delà de cette vérité centrale des Écritures, que faut-il prendre en compte lorsque nous pensons à l’offre de cadeaux ? Quels principes Dieu veut-il que nous comprenions ? . . . non seulement en tant que chrétiens, mais en tant que citoyens politiquement engagés?

Tout d’abord, j’aimerais explorer quelques exemples de la façon dont nos dons nous font de la place dans la vie des autres:

• Lorsqu’un homme et une femme échangent des alliances et lorsqu’ils se donnent l’un à l’autre en mariage, ces dons sacrés leur font place dans la vie de chacun, dans la maison qu’ils partageront ensemble, dans la vie des enfants qui naîtront. Ces dons sont durables et significatifs. Avant le mariage, même lors des fréquentations, des cadeaux, petits ou grands, sont souvent offerts qui indiquent à l’autre personne qu’elle est appréciée. Ces cadeaux leur font place dans le cœur de leur bien-aimé.
• Lorsque nous offrons des cadeaux aux enfants, nous exprimons notre amour. À un très jeune âge, ils se concentrent peut-être sur le cadeau, mais à mesure qu’ils grandissent, ils deviennent plus conscients de l’amour que représente le cadeau et la relation se renforce.
• Lorsque des donateurs financiers donnent à de grands projets – un hôpital ou une école par exemple –, le nom du donateur est souvent gravé sur une plaque, en l’honneur du don qui a rendu la construction possible. Le cadeau leur fait place aux yeux de tous ceux qui entrent.
• Lorsqu’on fait un don à un organisme de bienfaisance ou à un parti politique, ce don fait de la place au donateur dans son revenu imposable.
• Lorsque les « sages de l’Orient » apportèrent de l’encens, de l’or et de la myrrhe à l’enfant Jésus, ils se trouvèrent en présence du Roi des rois et du Sauveur de l’humanité.

Bien entendu, les motivations sont extrêmement importantes. Nous n’offrons pas de cadeaux pour attirer les faveurs ou pour manipuler les autres. Nous offrons des cadeaux par amour et appréciation. Le résultat naturel est la gratitude et la faveur. C’est un aspect de la façon dont les cadeaux nous font de la place. J’aimerais mettre en lumière un autre aspect de ce verset que je pense que nous devrions considérer.

Chacun de nous qui connaît le Seigneur a reçu des dons de Dieu lui-même. Cela peut être une compétence, un talent, une vocation. On peut recevoir un don de créativité en écriture ou en musique. On peut être un menuisier, une couturière ou un boulanger doué. On peut avoir un formidable don d’hospitalité ou de charité. On peut être doué pour diriger ou pour organiser. On peut bien gérer les comptes ou avoir un don pour le design. On peut peut-être enseigner. On peut être capable de comprendre les subtilités du droit ou de la science médicale, agricole ou politique. On peut avoir un don pour former et élever des enfants. Quoi que vous ayez le don de faire, vous êtes exhorté à « le faire de toutes vos forces. »

Ces dons de Dieu, distribués entre hommes et femmes – souvent clairement identifiés comme des dons individuels même à un jeune âge – constituent un dépôt sacré de Dieu pour nous. Il place en nous à la fois la capacité et le désir « de vouloir et de faire selon son bon plaisir. » Dans le film « Chariots of Fire, » le coureur olympique Eric Liddell déclare : « Dieu m’a fait vite et quand je cours, je ressens son plaisir. » Il mourut ensuite comme missionnaire en Chine, mais pas avant que Dieu ne l’ait mis « en présence de grands hommes. » Il avait un don de Dieu et il l’a bien utilisé.

Chacun de nous se voit confier certains dons et talents ; nous sommes censés les utiliser. Dans la parabole des talents, Jésus a montré le contraste saisissant entre ceux qui utilisent les talents qui leur ont été donnés et qui prospèrent. . . et ceux qui ne s’appliquent pas, qui cachent leurs talents et se retrouvent sans rien.

J’ai personnellement fait l’expérience de la bénédiction d’être « en présence de grands hommes [et femmes]. » Dieu m’a accordé le privilège de rencontrer des personnes formidables à travers ce pays, certaines personnes de renommée publique, dont beaucoup ne sont pas connues publiquement mais que Dieu a appelées à la grandeur. Ils mènent une vie digne d’honneur et seront reconnus au temps de Dieu. Je remercie Dieu pour sa grâce qui m’a permis de rencontrer tant de personnes formidables, chacune d’entre elles utilisant les dons que Dieu leur a donnés.

Parmi les lecteurs de cette chronique se trouvent des hommes et des femmes qui ont été candidats du PHC dans le passé, qui ont brandi l’étendard de la Vie, de la Famille et de la Liberté et qui le feront encore. Je suis sûr que beaucoup d’autres n’ont pas encore reconnu ce don en eux-mêmes et pensent peut-être que la vocation d’un candidat est hors de leur portée. Je veux vous dire que vous avez des dons que vous devez « stimuler. » L’apôtre Paul a dit à son protégé Timothée : « Réveillez le don de Dieu qui est en vous (...). . .» Demandez à Dieu ce qu’Il a à vous demander de faire. Il vous donnera tout ce dont vous avez besoin pour le faire. Lorsque vous vous appliquez et exercez les dons qui sont en vous, Il fera prospérer et croître ces dons, Il vous rendra fécond dans toute bonne œuvre et Il vous amènera « en présence de grands hommes. »

Pour vous renseigner sur la possibilité de devenir candidat du PHC, envoyez une note à NationalOffice@CHP.ca.

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