L’opinion populaire veut que les hommes politiques ne tiennent pas parole. Et je suppose que c’est souvent le cas. Mais parfois, le monde se porterait mieux si certains hommes politiques ne tenaient pas certaines de leurs promesses. Mais cela dépend de celles qu’ils tiennent et de celles qu’ils ne tiennent pas. À mon avis, ils tiennent souvent les mauvaises promesses.

Stephen Harper et Justin Trudeau ont tous deux promis d’équilibrer le budget. Lorsque M. Harper a quitté le pouvoir, les conservateurs avaient ajouté plus de 150 milliards de dollars à la dette nationale et continuaient d’accuser des déficits. M. Trudeau a largement surpassé son prédécesseur. Il a doublé la dette fédérale en 9 ans. Selon la Fédération canadienne des contribuables, nous payons maintenant 54 milliards de dollars par année en intérêts sur la dette fédérale. Cela représente plus d’un milliard de dollars par semaine ou (horreur !), près de 148 millions de dollars par jour, soit 147 945 205,48 $ pour être exact. Je peux penser à de bien meilleures façons de dépenser l’argent des contribuables.

Bien sûr, cette dette est le résultat des nombreuses autres promesses farfelues que des politiciens comme M. Trudeau et M. Singh et d’autres chefs de parti ne cessent de faire, alors qu’ils tentent de se surpasser les uns les autres avec des programmes extravagants que le Canada ne peut tout simplement pas se permettre.

Il pourrait s’agir de mettre en œuvre l’inclusion des genres dans tous les programmes et ministères canadiens. Refaire les passeports, favoriser la diversité, l’inclusion et l’équité dans l’embauche, créer des comités spéciaux pour « étudier » l’inclusion des personnes LGBT, etc. Des projets comme celui-ci reflètent apparemment les valeurs fondamentales de M. Trudeau et de son cabinet. Et ils coûtent de l’argent.

Il pourrait s’agir de dépenser 1,4 million de dollars pour envoyer le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault et un groupe de 632 autres personnes à une conférence sur les changements climatiques à Dubaï pour montrer comment le gouvernement Trudeau tient sa promesse de « lutter contre les changements climatiques. » Rien ne reflète mieux l’inquiétude environnementale que de louer quelques avions et de se payer une bonne dose de cuisine exotique à bord. « Nous le faisons pour les enfants et pour sauver la planète… »

Alors que le jour du scrutin approche aux États-Unis, la vice-présidence, candidate à la présidence Kamala Harris a promis de construire 3 millions de nouveaux logements au cours des quatre prochaines années, si elle est élue. C’est l’une de ces promesses qui semblent bonnes pendant la campagne électorale, mais qui pourraient bien tomber dans la catégorie des promesses non tenues. Comment elle compte travailler avec les constructeurs, d’où viendra l’argent, etc. sont des questions auxquelles elle ne prend pas la peine de répondre. C’est la réponse simple à une question complexe… mais si les gens la croient et votent pour elle, elle aura atteint son objectif.

Dans le cadre des élections provinciales qui se déroulent aujourd’hui en Colombie-Britannique, John Rustad, chef des conservateurs de la Colombie-Britannique, et David Eby, chef du NPD, promettent tous deux d’importantes dépenses pour améliorer les transports dans la province et promettent tous deux des réductions d’impôt ou des rabais substantiels sur les coûts de logement. Bien que toutes ces discussions soient les bienvenues pour les locataires et les contribuables en difficulté, nombreux sont ceux qui doutent que l’un ou l’autre parti soit en mesure d’accomplir toutes ces choses sans alourdir la dette provinciale.

Ce qui m’inquiète peut-être davantage, ce sont les promesses faites et tenues par les politiciens en matière d’avortement. L’ancien Premier Ministre Stephen Harper avait promis que, sous son gouvernement, « aucune loi réglementant l’avortement ne serait adoptée. » Il a tenu sa promesse et tous les électeurs conservateurs fidèles qui se sont convaincus qu’il « disait cela juste pour se faire élire » ont découvert qu’il le pensait vraiment.

En Colombie-Britannique, le NPD est bien sûr totalement en faveur de l’avortement et du suicide assisté. Sa position a toujours été claire. Mais John Rustad, qui cherche à renverser le NPD, n’a fait aucune promesse de faire reculer la culture de la mort. En fait, il a clairement dit qu’il « ne rouvrirait pas le débat sur l’avortement. » Pour montrer encore plus qu’il soutient le régime actuel, M. Rustad a écarté le candidat pro-vie Damien Scrase du scrutin, car ses commentaires ont alimenté l’affirmation fallacieuse du NPD selon laquelle les conservateurs de la Colombie-Britannique promouvaient un programme pro-vie.

Pour ma part, en tant que chef du Parti de l’Héritage Chrétien de la Colombie-Britannique, j’ai également fait une promesse si le PHC-CB avait la possibilité de gouverner la Colombie-Britannique. J’ai dit que nous cesserions de financer l’avortement, le suicide assisté par un médecin et toute forme de chirurgie ou d’intervention de « changement de sexe » et que nous utiliserions l’argent économisé pour investir dans les soins de santé réels. Le système de santé de la Colombie-Britannique est devenu gravement dysfonctionnel depuis la mise en œuvre des protocoles de la COVID. Des milliers d’infirmières ont été licenciées ou contraintes d’abandonner leur carrière. En partie, à cause de cela, nous avons vu des salles d’urgence et des maternités fermer dans divers endroits.

J’ai fait d’autres promesses qui seraient encore plus faciles à tenir et qui seraient extrêmement populaires auprès des résidents de la Colombie-Britannique, si j’avais la possibilité de les mettre en œuvre: