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Commentary

Plus d’augmentations de salaire pour les députés!

Tue, March 12, 2024   |   Author: Rod Taylor   |   Volume 31    Issue 11 | Share: Gab | Facebook | Twitter   

Il est évident que la plupart d’entre nous ne font pas partie de la tranche de revenu la plus élevée au Canada. Et nous acceptons cela. Tous les Canadiens qui travaillent dur ne gagnent pas les salaires à six ou sept chiffres auxquels certains aspirent. Tous les Canadiens ne souhaitent pas cela. Beaucoup d’entre nous sont heureux d’avoir un travail valorisant, un toit au-dessus de leur tête et de la nourriture sur la table. En fait, la Bible nous dit, si nous avons de la nourriture et des vêtements, d’être satisfaits. Il y a bien plus dans la vie que la richesse matérielle. Si seulement nos députés ressentaient la même chose!

Le premier avril, chaque député canadien recevra une autre augmentation, sa 5e augmentation salariale depuis 2020 ! Les députés d’arrière-ban reçoivent déjà 194 600 $ par an. Avec une augmentation estimée à 8 100 $ le 1er avril, les députés auront un salaire de base de 202 700 $. L’augmentation du Premier Ministre est le double. Après le 1er avril, il gagnera 405 400 $ par an. Bien entendu, les autres avantages et bénéfices, les dépenses financées par les contribuables, les voyages, l’hébergement de luxe et les repas exotiques s’ajoutent à ces salaires. Plus d’un million de dollars ont été dépensés pour des retraites sur l’abordabilité du Cabinet libéral. Alors que le Canadien moyen regarde, impuissant, le prix de l’épicerie augmenter et débourse davantage pour le chauffage de sa maison et le transport (la conséquence inévitable des taxes sur le carbone, qui devraient également augmenter en avril), c’est un moment terrible pour les politiciens de remplir leur portefeuille. Mais je n’entends pas un grand cri de la part des députés appelant à un moratoire sur les augmentations automatiques de salaires. Ils pourraient le mettre en œuvre en un jour s’ils le voulaient. Mais il faut du courage pour aller à contre-courant.

Au cours des dernières années, avec la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, les Canadiens en ressentent les effets. Un dollar ne va pas aussi loin qu’avant. Les dépenses inutiles de la part de politiciens débauchés étaient déjà visibles avant que Justin Trudeau n’enfonce la porte du Parlement, et la situation a empiré depuis qu’il est aux commandes. Même avant le Covid, nos déficits annuels et notre dette accumulée étaient hors de contrôle. La politique de la pandémie a ajouté de l’huile sur le feu lorsque le Premier Ministre a découvert qu’il pouvait utiliser la santé et la sécurité publiques comme une excuse commode pour jeter la prudence (le peu qu’il y avait) aux oubliettes et pour jeter des quantités illimitées de monnaie dévaluée sur tous les problèmes qu’il pouvait trouver. Nous payons tous le prix de son utilisation imprudente de l’argent emprunté pour acheter les votes de divers groupes de défense. Les dégâts causés par ces politiques en termes de soins de santé, de coût de la vie, d’emploi et de stabilité pour les petites entreprises ne seront jamais pleinement connus ; mais aujourd’hui, le Canada doit plus de 1,2 billion de dollars et les intérêts sur cette dette coûtent aux contribuables plus de 127 millions de dollars chaque jour!

La Fédération Canadienne des Contribuables effectue un travail fantastique en recherchant et en dénonçant les programmes et les dépenses égoïstes de politiciens et de bureaucrates dépensiers et arrogants qui n’ont pas encore trouvé les freins. Parmi les nombreuses campagnes et pétitions de la FCC, il y en a une qui demande aux députés de se confronter à la réalité, de se regarder dans le miroir et de représenter les travailleurs canadiens qui veulent qu’ils réduisent les coûts en votant pour mettre fin à leurs augmentations de salaire automatiques. Nous vous invitons à signer cette pétition et à soutenir le travail de la FCC.

Et si vous n’êtes pas déjà membre du PHC, nous vous invitons à vous joindre à nous dans notre lutte pour le retour à la santé morale et financière à Ottawa. L’une de nos politiques prévoit l’obligation d’équilibrer les budgets. Nous ne pouvons pas nous sortir de la dette par des dépenses. Nous devons assumer la responsabilité de la santé économique de notre pays. Ce serait formidable si ceux qui occupent actuellement des sièges à la Chambre prenaient le grand chemin et cessaient d’augmenter leurs salaires déjà généreux.



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