Payer à rebours : taxes rétroactives sur l’accès numérique
Tue, July 09, 2024 | Author: Rod Taylor | Volume 31 Issue 28 | Share: Gab | Facebook | Twitter
Le mercredi 3 juillet, la ministre des Finances Chrystia Freeland a discrètement annoncé une nouvelle ponction d’argent de la part des géants du numérique comme Google, une décision qui coûtera certainement plus cher aux citoyens canadiens pour les services numériques fournis par ces entreprises. Ces entreprises n’ont pas l’habitude d’avaler des coûts ; ils les transmettent invariablement au consommateur.
Cette action unilatérale du Premier Ministre et de son Cabinet est une triste tentative de couvrir une petite partie de leurs dépenses déficitaires inconsidérées en siphonnant quelques milliards de dollars des Canadiens par l’intermédiaire de tiers. . . à savoir, des entreprises prospères qui réalisent des bénéfices. Il s’agit d’une décision exécutive, jamais débattue au Parlement, mais à bien des égards, elle ressemble au projet de loi C-18, la Loi sur les nouvelles en ligne, qui visait à extorquer de l’argent aux sociétés de plateformes numériques comme Twitter et Facebook, sociétés qui permettaient aux utilisateurs de publier des liens vers l’actualité. La loi C-18 a eu de nombreuses conséquences inattendues et a conduit Facebook à interdire la publication d’actualités plutôt que de payer les frais imposés. Mais quand des personnes désespérées tentent de forcer les autres à couvrir leurs propres échecs, on ne peut pas s’attendre à un succès éclatant. Peut-être que l’empressement de Mme Freeland à exploiter ces entreprises numériques est le résultat de son envie de leur capacité à fonctionner avec des budgets équilibrés, ce qu’elle et M. Trudeau n’ont jamais réussi à faire, malgré leurs promesses initiales.
Non content d’imposer cette ponction mal cachée aux familles canadiennes déjà ébranlées par les taxes sur le carbone et l’inflation (dollars dévalués), le ministre des Finances a le culot de rendre ces taxes rétroactives. Elle veut que ces Canadiens déboursent de l’argent pour des services achetés dès 2022. Pensez-y un instant. Disons que vous payez 1 000 $ de loyer par mois (faites semblant, ok...) ; Ensuite, votre propriétaire vient vous voir et vous dit qu’il augmente le loyer de 200 $. Vous n’êtes pas content mais c’est sa maison alors vous acceptez à contrecœur. Ensuite, il dit qu’il applique cette augmentation à tous vos loyers passés jusqu’en 2022. Vous dites : « Quoi ? Nous avions un accord ! Pas juste! »
Il est tout aussi injuste que le ministre des Finances modifie les règles et exige de l’argent de manière rétroactive. Le monde change et nous devons toujours nous adapter à de nouvelles conditions, de nouveaux prix, de nouvelles restrictions, une nouvelle concurrence, une nouvelle technologie, etc. Mais modifier arbitrairement le prix d’un article déjà acheté est une violation de l’ensemble du concept d’un contrat entre un acheteur et un vendeur. Lorsque vous achetez une automobile, une maison ou une tondeuse à gazon, vous examinez le prix et décidez si l’article en vaut la peine. . . pour vous! Lorsque vous passez à la caisse pour payer ou lorsque vous signez un contrat, vous ne vous attendez pas à ce que le prix change. Bien sûr, vous savez que des taxes seront ajoutées et vous vous y attendez. Vous ne vous attendez pas à recevoir une facture par la poste indiquant que le prix de cet article a été augmenté rétroactivement, que le prix que vous avez payé n’est plus suffisant. S’il vous plaît envoyez plus d’argent.
C’est un peu la même chose de la part d’un gouvernement hors de contrôle, d’un gouvernement qui a dépensé trop d’argent et qui veut maintenant que les contribuables le renflouent. Lorsque ce gouvernement a saisi les comptes bancaires de citoyens canadiens en 2022 — sans mandat et sans avertissement — il a violé un principe fondamental de confiance. Les Canadiens pouvaient auparavant placer leur argent dans une banque sans craindre qu’il soit gelé au gré des caprices du Premier Ministre. Il s’agissait d’une modification rétroactive des règles du jeu. La confiance du public dans les institutions gouvernementales, le système bancaire et le système judiciaire a reçu un coup fatal. De nombreux Canadiens âgés parlent avec émotion d’une époque où une poignée de main et une promesse verbale suffisaient. Aujourd’hui, peu d’achats importants se font sans contrat ni signature. Apparemment, pour le gouvernement, même cela ne suffit pas. Ils sentent qu’ils peuvent changer les règles à tout moment.
Ce Premier Ministre et ce ministre des Finances entraînent les Canadiens sur une voie que nous ne voulons pas emprunter. Ce serait bien si nous pouvions les démettre de leurs fonctions rétroactivement, leur retirer l’augmentation de salaire qu’ils se sont accordée en avril, ne pas dépenser l’argent qu’ils ont gaspillé dans leur programme « woke » et les forcer rétroactivement à vivre selon leurs moyens. Ce serait bien si nous pouvions cesser rétroactivement de payer 125 millions de dollars d’intérêts chaque jour et réparer rétroactivement les dommages qu’ils ont infligés avec l’AMM, les préjudices LGBT aux enfants canadiens et l’inflation liée à la taxe sur le carbone qu’ils nous ont imposée.
Mais ça ne marche pas comme ça. Les dommages que nous avons subis à cause de ce gouvernement ne peuvent être supprimés. Il faut le rejeter par des votes. Chaque fois que vous signez un contrat, vous devez lire les petits caractères. Les électeurs qui avaient les yeux ouverts en 2015, 2019 et 2021 savaient qu’un gouvernement Trudeau signifierait plus d’avortements, plus d’absurdités LGBT, plus de dettes, plus d’impôts, moins de liberté et un gouvernement plus grand. Pour d’autres, ils ont dû le découvrir à leurs dépens. Ne faisons pas la même erreur en 2025.
Nous, au sein du Parti de l’Héritage Chrétien, pensons que le gouvernement doit tenir parole. Nous croyons à l’obligation d’équilibrer les budgets, au remboursement de la dette et à un gouvernement plus petit et plus responsable. Votre adhésion et votre soutien à chp.ca nous aideront à mener une campagne solide et à ramener la vérité, la transparence et le bon sens à Ottawa.
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