Multiculturalisme : le rêve brillant qui s’est envenimé au Canada
November 14, 2023 | Author: Ron Gray | Volume 30 Issue 46
Autrefois, le Canada comptait sur ses immigrants, ainsi que sur les Canadiens de naissance, pour l’aider à façonner son avenir. Ces immigrants venaient de nombreux endroits dans le monde, mais principalement d’Europe ou des empires mondiaux européens.
S’ils venaient de pays qui ne parlaient ni anglais ni français, l’un des principaux objectifs de la famille était généralement que leurs enfants apprennent l’une des deux langues officielles du Canada, puis l’enseignent à leurs parents.
Ils sont venus au Canada avec l’envie de devenir Canadiens. vivre au sein de la culture biblique judéo-chrétienne sur laquelle les systèmes juridique, politique et éducatif du Canada sont solidement établis.
Mais cette fondation a été rapidement éradiquée par l’ignorance de l’histoire et de la culture du Canada qui a marqué le cabinet du Premier Ministre depuis l’époque de Pierre Elliott Trudeau, et a continué de s’éroder sous la direction de son fils Justin Trudeau.
L’aîné Trudeau était, dès ses années universitaires, un marxiste qui cherchait le pouvoir en prenant la tête du Parti Libéral du Canada ; son fils, l’actuel Premier Ministre, n’a apporté à la plus haute fonction du pays que l’inexpérience naïve d’un professeur d’art dramatique à temps partiel et d’une dilettante politique avec peu ou pas de compréhension ou d’affection pour l’histoire ou la culture du Canada. En effet, il a dit un jour que le Canada n’a pas de culture ; à une autre occasion, il a déclaré : « Bien sûr, les Québécois sont meilleurs, parce qu’ils sont Québécois. » Et il a déclaré lors d’une collecte de fonds libérale, composée principalement de jeunes femmes qui admiraient sa crinière ondulée : « J’ai une certaine admiration pour la dictature essentielle de la Chine, qui leur permet de relancer l’économie en un rien de temps. »
Il a ensuite recréé cette dictature au Canada; pendant la pandémie de Covid, il s’est pratiquement débarrassé du Parlement et a gouverné par décret depuis les marches de la résidence d’été du Premier Ministre.
Lors des élections provinciales de 2017 en Colombie-Britannique, un jeune journaliste « réveillé » du « Abbotsford News, » m’interviewant en tant que candidat du PHC, m’a demandé : « La population d’Abbotsford est désormais composée à environ 50 % de sikhs ; comment pourriez-vous, en tant que chrétien, les représenter ? »
Ce jeune garçon brillant, dont les opinions politiques ont été déformées par l’époque Trudeau, n’a pas réalisé à quel point sa question était sectaire.
Il n’aurait jamais retourné la question et demandé à un candidat sikh comment il pouvait représenter les citoyens non sikhs. Mais la réponse, dans les deux sens, était implicite dans la vieille vision canadienne de la culture canadienne : les membres de l’une ou l’autre confession pouvaient représenter des citoyens d’autres confessions ou d’aucune confession parce qu’ils sont tous Canadiens. Essentiellement, tous les Canadiens veulent les mêmes choses : la possibilité de participer librement à une économie prospère et d’élever leur famille dans des communautés sécuritaires.
Mais la version Trudeau du Canada – une nation sans culture – a altéré le concept fondamental du véritable multiculturalisme : les immigrants d’autres cultures enrichiront la culture canadienne en y ajoutant la cuisine, la musique, l’art et la littérature du monde entier ; au lieu de cela, le recours des libéraux à la politique identitaire pour renforcer leur emprise sur le pouvoir a conduit les immigrants à se regrouper dans des enclaves où ils peuvent renforcer leur culture d’origine et l’utiliser pour remplacer la culture de la civilisation occidentale.
L’incursion de la culture « éveillée » au sein de notre système éducatif – universités, collèges, lycées, écoles primaires et même jardins d’enfants – a exacerbé cette tendance.
On apprend à nos enfants, dans des écoles financées par nos impôts, à haïr le Canada.
À une certaine époque, j’ai eu l’honneur de diriger le Parti de l’Héritage Chrétien du Canada. Le groupe le plus important au sein de ce parti était constitué d’immigrants venus des Pays-Bas, où un homme d’État chrétien, Abraham Kuyper, est devenu Premier Ministre au tournant du XXe siècle et a sauvé sa nation du fléau des révolutions en injectant des principes bibliques de bon sens dans le gouvernement. fourni par son parti antirévolutionnaire. Ces immigrants néerlandais aspiraient ardemment à voir des réformes politiques et éducatives similaires au Canada. Au cours de mes voyages à travers le Canada, j’ai vite appris que ces immigrants étaient beaucoup plus susceptibles que les citoyens nés au Canada de faire flotter un drapeau canadien sur leur maison et leur ferme.
Comme eux, j’aspire à voir un retour au Canada qui a accueilli des gens comme ceux-là, venus d’autres cultures, venus dans ce pays pour permettre à leurs familles de profiter des avantages d’une culture ouverte, enracinée dans huit siècles de libertés judéo-chrétiennes.
Le PHC du Canada cherche à nous restituer notre culture canadienne historique. Cette culture a apporté les plus grandes libertés que le monde ait connues. Prenez position pour ce qui est justement le nôtre et celui de nos enfants. Joignez aujourd’hui.
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