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Commentary

Le Canada doit résister à la « grande réinitialisation »

April 25, 2023   |   Author: Ron Gray   |   Volume 30    Issue 17  
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Le Canada doit très bientôt prendre position contre la « grande réinitialisation » du Forum économique mondial (FEM) et commencer à informer les gens que (a) le Premier Ministre Justin Trudeau est profondément impliqué dans ce complot mondialiste visant à retirer la propriété privée (et l’argent) du peuple, et de détruire l’économie nationale. . . pour faire place à une soi-disant « nouvelle économie; » (b) que les partis d’opposition à la Chambre des communes ne s’y opposent pas de manière significative ; (c) que le gouvernement continuera à grossir de plus en plus, grossissant comme un cancer tandis que l’économie privée se contracte ; et (d) qu’aucun parti politique, autre que le PHC, n’a encore mis en garde la population contre ce vol massif de richesses et de biens organisé par Ottawa, Washington et Davos.

Nous devons faire bien plus que simplement mettre en garde contre les pertes qui affecteront négativement les entreprises, les familles et les individus. Nous devons également aider les Canadiens à voir qu’il existe une voie alternative pour le Canada.

Notre meilleur espoir pour une alternative au désastre de la Grande Réinitialisation réside dans le fait que le Canada est riche en ressources; a une main-d’œuvre instruite et talentueuse; et a une tradition de libre entreprise et un peuple libre. Il reste un obstacle à franchir : les barrières au commerce interprovincial. Leur destruction est une politique du PHC depuis plus de 30 ans. Cela n’a jamais été aussi important que maintenant. Voici pourquoi.

Le Canada peut – en fait, DOIT – sortir du piège de la mondialisation et commencer à restaurer les industries nationales perdues (avez-vous essayé d’acheter des chaussures fabriquées au Canada récemment ?). Nous pouvons et devons reconstruire des industries capables de répondre à presque tous les besoins des Canadiens. Médicaments. Vêtements. Machinerie. Bien sûr, les prix pourraient être un peu plus élevés que pour les articles fabriqués dans des ateliers de misère asiatiques ; mais plus de Canadiens travailleraient et gagneraient assez d’argent pour acheter des produits fabriqués au Canada.

Oui, nous avons besoin de barrières tarifaires pour protéger les industries nationales.

Un autre danger, si nous devions sortir du piège de la mondialisation, serait que les banquiers internationaux - le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, par exemple - feraient tout pour nous « punir » dans l’arène des finances; mais le Canada pourrait survivre à ça! Le FMI et la Banque mondiale (comme l’« initiative ceinture et route ») de la Chine ont ruiné les économies de nombreux pays en développement du tiers monde avec leur « aide » - et maintenant ces nations luttent pour se rétablir. Bon nombre d’entre eux seraient tout à fait disposés à conclure des accords commerciaux bilatéraux avec le Canada; nous pourrions construire nos propres réseaux commerciaux, en dehors de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) et du FEM et des autres vampires mondialistes.

La mondialisation tourne au cauchemar ; Le Canada a eu la chance d’avoir les ressources nécessaires pour s’en retirer. Mais si nous ne prenons pas bientôt la décision de nous retirer, nous sommes en passe de devenir un autre Venezuela.

Le commerce international était une bénédiction après la Seconde Guerre Mondiale ; Le Canada a connu son plus long boom économique à ce jour. Mais comme il s’est transformé en « mondialisation, » il devient une malédiction. Il profite aux sociétés internationales et aux banques internationales qui n’ont aucune loyauté nationale ; il nous a donné du chômage et de l’inflation - la stagflation.

L’une des premières étapes vers la santé fiscale au Canada serait de restreindre la capacité des banques à créer de l’argent à partir de rien ! Une exigence de 50 % sur la réserve fractionnaire bancaire aiderait à atteindre cet objectif.

La plupart des gens pensent que lorsqu’ils déposent de l’argent à la banque, les banques paient un petit intérêt, puis prêtent cet argent à un taux d’intérêt plus élevé. Mais cela ne représente qu’une infime partie des bénéfices des banques. Lorsque les banques accordent un prêt, il n’y a généralement rien du tout derrière ; juste quelques frappes sur un ordinateur. Mais l’argent créé par les banques est toujours créé sous forme de dette. D’où viendra l’argent pour payer les intérêts sur cette dette? Il devra être prêté au gouvernement pour de plus en plus de dettes!

Si, au lieu de cela, une grande partie de l’argent neuf nécessaire chaque année était créé par le gouvernement, directement par l’intermédiaire de la Banque du Canada, il pourrait être prêté, sans intérêt, aux autorités provinciales et locales pour des projets d’infrastructure locaux dont le besoin se fait cruellement sentir—routes, autoroutes, ponts, usines de traitement des eaux et des eaux usées, nouveaux bâtiments scolaires, etc. L’activité économique qui en résulterait augmenterait les revenus des gouvernements locaux, leur permettant de rembourser facilement les prêts sans intérêt ; lorsque cet argent reviendrait à la Banque du Canada, il pourrait être retiré, de sorte qu’aucune inflation ne serait causée.

L’argent de la dette créé par les banques est la raison pour laquelle tous les gouvernements du monde, à l’exception des îles anglo-normandes de Guernesey et de Jersey, sont profondément endettés. Ces deux îles attrayantes émettent de la monnaie créée par le gouvernement (MCG) (PDF).

Mais aucun gouvernement canadien, depuis les années d’après-guerre, n’a voulu instituer un plan aussi sensé. Pourquoi? Parce que tous les partis à la Chambre des communes dépendent désormais des banques pour obtenir des prêts afin de financer les frais de campagne. Ce qui était autrefois un système démocratique d’élection du gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple a dégénéré en un énorme exercice de marketing, avec l’aide de médias soutenus par le gouvernement!

Alors que la mondialisation galope, la démocratie s’essouffle dans le fossé ! Il est temps pour les solutions de bon sens du PHC!

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