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Commentary

La liberté de « définir la femme » devant les tribunaux

Tue, March 19, 2024   |   Author: Jim Enos   |   Volume 31    Issue 12 | Share: Gab | Facebook | Twitter   

Fin janvier 2023, Le PHC de Hamilton a soumis notre œuvre « définir la femme » à « Outfront Media » pour approbation dans le cadre d’une campagne d’abribus en mai sur les abribus de la ville de Hamilton ; étonnamment, les annonces ont été refusées. Après quelques demandes de renseignements par courrier électronique auprès d’ « Outfront Media » pour obtenir des éclaircissements (sans aucune réponse), nous avons demandé à notre conseiller juridique d’envoyer une lettre à la Ville de Hamilton en mars 2023, informant la Ville des actions de leur agent et leur demandant de conseiller sur le fondement juridique de la décision de leur agent. Cela a donné lieu à quelques échanges entre notre conseiller juridique et la Ville, quand finalement, en juillet 2023, nous avons reçu la lettre de 5 pages de la Ville refusant l’annonce.

Le Conseil National du PHC a convenu que le rejet de l’annonce par la Ville devrait être contesté devant les tribunaux, et nous avons fait part de nos préoccupations à vous, nos membres ; vous avez répondu par des promesses de soutien financier. Depuis, notre contestation fait son chemin devant les tribunaux. Nous pensions qu’il était probable que la Ville déclare forfait avant de s’adresser au tribunal, sur la base de sa perte face à nous en 2018 ; là, la Cour supérieure de l’Ontario a statué que la Ville avait supprimé à tort les publicités des abribus du PHC - Droits de la personne concurrents : où est la justice ? - et la récente confiscation de la Ville au profit de l’ARPA Canada concernant ses publicités pro-vie dans les autobus.

Mais tel n’était pas le cas. Le 8 mars 2024, notre conseiller juridique a déposé un mémoire de 36 pages auprès de la Cour supérieure de justice de l’Ontario et auprès de l’avocat de la partie adverse. Le calendrier actuel prévu est que cette affaire soit portée devant les tribunaux au cours de la semaine du 3 juin à Hamilton.

Ci-dessous quelques extraits du Mémoire:

Notre cas

11. La Ville a agi de manière déraisonnable et discriminatoire lorsqu’elle a rejeté l’expression politique des demandeurs dans la publicité proposée parce que la publicité proposée reposait sur une définition du genre que la Ville considère comme « étroite et exclusive » et estime qu’elle « comporte une connotation exclusive ».12 L’Expression politique est presque toujours offensant et exclusif.

12. De l’aveu même de la Ville, l’annonce proposée (voir l’annexe 1) utilisait « une définition simple que l’on trouve dans la plupart des dictionnaires ».13 L’aveu de la Ville souligne le caractère déraisonnable de sa position. Selon les normes de la Ville, un dictionnaire dans une bibliothèque publique peut perpétuer l’offense et le préjudice causé à la communauté LGBTQ+. La véritable préoccupation de la Ville concernait la croyance doctrinale sous-jacente qui sous-tend le message de la publicité proposée. La Ville a caché cette motivation de censure en recadrant sa préoccupation comme étant celle d’un préjudice potentiel.

13. Les décisions de la Ville visaient à mettre un terme à ce qu’elle considère comme un blasphème : à savoir toute expression publique d’une croyance dogmatique sur la sexualité humaine éclairée par des « valeurs conservatrices » (et reflétée dans le dictionnaire),14 qui est incompatible avec la croyance tout aussi dogmatique de la Ville sur la sexualité humaine éclairée par ses valeurs progressistes.

14. Les demandeurs ne demanderont pas à cette honorable Cour de décider quelle croyance est correcte, car cela ne relève pas de la portée de ce contrôle judiciaire.15 Cependant, il est déraisonnable pour la Ville d’utiliser son pouvoir gouvernemental pour censurer la croyance des demandeurs. Un tel acte de censure politique et religieuse outrepasse l’autorité légitime de la Ville, viole le principe de neutralité de l’État et porte atteinte aux droits des demandeurs garantis par la Charte.

Cette affaire ne portera donc pas sur la définition même de la femme, mais plutôt sur l’utilisation inappropriée du gouvernement pour censurer les croyances et les discours politiques et religieux ; c’est certainement un combat qu’il faut mener.

Argument

82. Les croyances religieuses des demandeurs concernant la sexualité humaine reposent sur des milliers d’années d’études et de traditions théologiques. Les convictions récemment adoptées par la Ville sur cette question doctrinale reposent sur l’idée émergente selon laquelle la sexualité humaine est fluide, discrétionnaire et détachée du corps humain. Si la question de la sexualité humaine présente un aspect scientifique et juridique, elle comporte également un aspect doctrinal.

97. Ce n’est pas la première fois que la Ville tente de réglementer le débat sur ce sujet en réduisant au silence les demandeurs.117 La Ville a violé à plusieurs reprises les droits des demandeurs garantis par la Charte (et les droits garantis par la Charte d’autres groupes avec lesquels elle n’est pas d’accord). Le fait que la Ville n’ait pas tiré les leçons de l’avertissement précédent des tribunaux et semble tenter de mieux cacher son parti pris cette fois-ci en utilisant des motifs rétroactifs est profondément préoccupant.

Commande demandée

104. Les demandeurs demandent à la Cour de rendre une ordonnance annulant la décision de la Ville, une déclaration selon laquelle la décision et les motifs invoqués pour la décision en révision étaient déraisonnables, ainsi qu’une ordonnance de mandamus exigeant que la Ville accepte l’annonce proposée.

107. Les demandeurs demandent également une ordonnance concernant leurs dépenses dans la présente demande, ainsi qu’une ordonnance supplémentaire et autre que cette honorable Cour estime juste.

Si un parti politique fédéral canadien enregistré n’a pas la liberté d’exprimer et d’afficher ses programmes politiques et ses politiques dans et sur l’espace public, alors la démocratie et la liberté sont mortes. Merci de nous soutenir dans cette bataille critique, nous nous efforcerons de vous tenir au courant de l’affaire et de la date d’audience au fur et à mesure que nous connaîtrons plus de détails. Le PHC du Canada continue de se tenir à vos côtés pour défendre la moralité biblique et, tout aussi important, le droit des personnes libres dans une société libre d’exprimer leurs opinions. Vous pouvez nous soutenir dans cette bataille pour la liberté d’expression en faisant un don ici. Vous pouvez nous aider à continuer à défendre la liberté en devenant membre du PHC du Canada ici.

Il faut agir maintenant ! . . . tant que nous avons encore la liberté de le faire!



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