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Commentary

La démocratie implique un examen minutieux : PHC Canada contre la ville d’Hamilton

Tue, June 25, 2024   |   Author: Jim Enos   |   Volume 31    Issue 26 | Share: Gab | Facebook | Twitter   

Le contrôle judiciaire concernant le refus de la Ville d’Hamilton de l’annonce sur un abribus du PHC du Canada est maintenant prévu pour une journée complète, au cours de la semaine du 28 octobre, à Hamilton, en Ontario. Qui aurait pensé qu’un jour viendrait où une publicité intitulée « Femme : une adulte femelle » serait interdite de l’espace public?

Dans le mémoire déposé par la Ville, l’argument fondamental semble être que l’examen public de l’idéologie-trans entraîne un préjudice envers la communauté-trans. En avançant cela, la Ville ne suggère-t-elle pas que les politiques publiques sur certains sujets ne sont pas soumises à un examen public parce que le fait d’être publiquement en désaccord sur le système de croyance d’un individu ou d’un groupe est préjudiciable ? Si telle doit être la règle de base à l’avenir, alors il semble que, pour que son système de croyance soit inscrit dans la politique publique et à l’abri du contrôle public, il suffit de déclarer que ce système de croyance est basé sur une caractéristique humaine immuable de nature sensible de sorte que l’examen public découlant de la pensée critique peut nuire à ceux qui partagent cette conviction. Un exemple en est le trans-âgisme, une croyance imaginaire selon laquelle une personne est plus âgée ou plus jeune que son âge réel ; eh bien, ils ne le sont pas. L’individu ou le groupe qui incarne le mieux la victime est déclaré vainqueur, et tous les opposants sont considérés comme des intimidateurs.

Récemment, un pasteur a déclaré : « Le but ultime de la culture humaniste est d’annuler Dieu, » et il a raison. Non seulement la gouvernance canadienne annule Dieu à tous les niveaux, mais elle criminalise l’enseignement des préceptes de Dieu pour vivre, non seulement en public, mais aussi en privé dans nos foyers. Il suffit de penser au fameux projet de loi C-4; le projet de loi qui a conduit à la criminalisation des parents qui conseillent à leurs enfants d’exprimer leur genre conformément à leur genre donné par Dieu et biologiquement défini.

Exclure le contrôle du public (enraciné dans la pensée critique) n’est rien d’autre qu’une tyrannie déguisée en compassion. En particulier, lorsqu’elle discute de la question de la trans-idéologie, la ville de Hamilton met fin à l’affichage public du fait médical selon lequel les femmes sont des femelles adultes, telles que déterminées par les chromosomes présents dans l’utérus à 6 semaines de grossesse. La Ville a l’intention de faire valoir que l’expression par PHC Canada d’une définition trouvée dans la plupart des dictionnaires n’inclut pas les hommes qui souhaitent s’identifier comme étant des femmes, et que l’expression publique de cette définition ne sera pas accueillante pour eux ; la mise de côté des faits médicaux au profit des sentiments.

Vous trouverez ci-dessous un extrait d’une page Web d’AlphaBiolabs:

« Aujourd’hui, une mère peut connaître le sexe de son enfant après 6 semaines de grossesse grâce à une simple prise de sang. Si l’ADN fœtal peut être trouvé dans la circulation sanguine de la mère, une technique connue sous le nom de séquençage de nouvelle génération est utilisée pour rechercher tout ADN du chromosome Y. Le chromosome Y étant spécifique aux hommes, toute présence dans l’ADN fœtal indique qu’il s’agit d’un petit garçon. Si l’ADN fœtal est détecté sans chromosome Y, cela suggère qu’il s’agit d’une petite fille »

Le sexe est déterminé dans l’utérus par les chromosomes et est immuable ; Vouloir être du sexe opposé n’élimine pas les faits.

La Ville fera valoir que le Code des droits de la personne de l’Ontario (CODP) stipule:

« … la politique publique de l’Ontario consiste à reconnaître la dignité et la valeur de chaque personne et à assurer l’égalité des droits et des chances sans discrimination contraire à la loi, et en ayant pour objectif de créer un climat de compréhension et de respect mutuel pour les personnes pour la dignité et la valeur de chaque personne afin que chacun se sente partie intégrante de la communauté et capable de contribuer pleinement au développement et au bien-être de la communauté et de la province. »

Bien que cela soit vrai, reconnaître la dignité et la valeur de chaque personne n’implique pas d’être d’accord ou d’approuver le système de croyance de chaque personne ni de garder le silence sur vos divergences avec le système de croyance d’une autre personne ; si tel était le cas, alors l’annulation de la présence de Dieu dans les écoles publiques contreviendrait au CODP. Par ailleurs, le CODP reconnaît et accorde des exemptions pour la différence entre l’identité/expression de genre et le genre/sexe en vertu de l’article sur les exemptions du Code (la Loi):

Restriction des installations selon le sexe

20. (1) Le droit énoncé à l’article 1 à l’égalité de traitement en ce qui concerne les services et les installations sans discrimination fondée sur le sexe n’est pas violé lorsque l’utilisation des services ou des installations est réservée aux personnes du même sexe pour des raisons de décence publique. R.S.O. 1990, ch. H.19, art. 20 (1).

Il n’est pas illégal de restreindre l’utilisation de services ou d’installations aux personnes du même sexe pour des raisons de décence publique. Souhaiter ou s’imaginer être du sexe/genre opposé n’implique pas que l’on puisse pénétrer dans des installations intimes de sexe/genre opposé, telles que les toilettes, les vestiaires et les douches, qui sont séparées selon le sexe pour des raisons de décence publique.

De plus, le PHC du Canada fera référence à un document de politique ontarienne sur les droits de la personne, « Droits de la personne concurrents, » qui, dans le résumé, indique:

« La Charte canadienne des droits et libertés, les lois provinciales sur les droits de la personne (y compris le Code des droits de la personne de l’Ontario) et les tribunaux reconnaissent qu’aucun droit n’est absolu et qu’aucun droit n’est plus important qu’un autre. Nos lois garantissent des droits tels que la liberté d’expression ainsi que la protection contre la discrimination et le harcèlement fondés sur le sexe, la croyance, l’orientation sexuelle et le handicap, entre autres motifs. Ils exigent que nous accordions la même considération à tous les droits. La loi reconnaît également que les droits ont des limites dans certaines situations où ils interfèrent substantiellement avec les droits d’autrui. »

Exiger des Canadiens qu’ils mettent de côté les faits médicaux concernant le sexe et le genre et qu’ils gardent le silence en public sur ces faits porte gravement atteinte aux droits des penseurs critiques et peut potentiellement nuire aux enfants et aux jeunes en les induisant en erreur et en les incitant à suivre une voie d’intervention médicale irréversible.

Les nations démocratiques doivent maintenir le contrôle public sur les politiques publiques, sinon la tyrannie régnera.

Le PHC du Canada maintiendra le contrôle public. Rejoignez le mouvement ! Joignez-vous au PHC du Canada.



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