Comment l’obsession du « carbone » nous a laissés terriblement mal préparés à l’inondation catastrophique de la vallée du Fraser en 2021
Tue, November 30, 2021 | Author: Ron Gray | Volume 28 Issue 48 | Share: Gab | Facebook | Twitter
Je vous écris d’Abbotsford, au cœur de la vallée du Fraser en Colombie-Britannique, où – hélas ! – je suis aux premières loges pour observer les dégâts effroyables causés par la négligence des néo-marxistes à Victoria et à Ottawa, et leur obsession aveugle pour la « pollution » par le carbone et le changement climatique.
J’étais adolescent lors de l’inondation de 1948 dans la vallée du Fraser. Nous savons depuis lors que les rivières Chilliwack, Sumas et Fraser—et la rivière Nooksack dans l’État de Washington—avaient besoin de digues et de gouines considérablement améliorées. Mais les changements nécessaires ont été jugés « trop coûteux » à Victoria et à Ottawa.
Pendant des décennies, de vrais écologistes comme le Dr Patrick Moore nous ont dit que le changement climatique est réel, mais que l’obsession du carbone a conduit les politiciens dans la mauvaise direction. Au lieu de préparer nos villes et nos campagnes avec les infrastructures nécessaires pour gérer les événements météorologiques extrêmes, comme les récentes averses, les glissements de terrain et les inondations en Colombie-Britannique, ils ont étranglé les industries mêmes qui produisent la richesse dont nous avions besoin pour faire face au changement.
Le Dr Moore, un véritable climatologue qui a aidé à fonder Greenpeace, a quitté cette organisation lorsque son noyau d’anti-industriels néo-marxistes l’a entraînée dans le marécage des idées de gauche. Il écrit que le monde émerge du petit âge glaciaire depuis près de trois siècles. Une infime partie de ce changement peut être attribuable à la croissance de l’industrie, postule-t-il ; mais il est beaucoup plus probable que cela soit le résultat de l’activité solaire, qui est le principal moteur du climat de la Terre. En fait, dit-il, le monde émerge actuellement d’une pénurie de CO2, avec une atmosphère qui a moins de la moitié du niveau de CO2 qui était présent pendant l’Optimum de l’Holocène.
« Optimum » signifie « meilleur ». C’est à ce moment-là que la vie s’est vraiment épanouie sur Terre, avant l’ère glaciaire.
Bjorn Lomborg, un statisticien et économiste avisé, a également écrit que nous avons besoin de plus, pas de moins de CO2, pour nourrir une population qui devrait culminer à neuf ou dix milliards plus tard au cours de ce siècle.
Les gens de Davos, comme le président américain Biden, le Premier Ministre Trudeau et son tsar du climat trié sur le volet et obsédé par le carbone, Steven Guilbeault, ont mené une politique insensée visant à paralyser les industries productrices de richesse du Canada : ils les ont grevés d’impôts et de réglementations et d’obsessions de genre ; et tout en se concentrant sur ces distractions, ils se sont battus contre les pipelines qui auraient pu donner accès aux marchés pétroliers et gaziers de l’Alberta, des Prairies et du nord de la Colombie-Britannique. Le manque d’accès a limité leurs ventes sur le marché américain, où le carburant canadien n’obtient qu’environ 60 pour cent (ou moins) de ce que les marchés mondiaux sont prêts à payer.
Considérez l’infrastructure améliorée que des revenus de carburant de 40 % plus élevés auraient pu financer. Cela nous aurait permis de mieux nous préparer aux conditions météorologiques extrêmes.
Ils appellent le CO2 « pollution », ce qui est faux : le CO2 est la nourriture des plantes, le fondement de toute vie sur terre. Et l’industrie de l’énergie a été l’un des principaux moteurs de la sortie de plus de personnes de la pauvreté que toute autre activité de l’histoire de l’humanité.
La richesse potentielle de l’industrie énergétique du Canada et des industries connexes qui se sont développées parallèlement était exactement ce que, selon Lomborg, nous devions payer pour le projet d’ingénierie qui aurait pu empêcher des catastrophes comme l’inondation des terres agricoles de la vallée du Fraser en Colombie-Britannique, parmi les plus riches terres agricoles au Canada.
Les fermes et les familles anéanties dans la prairie de Sumas sont les victimes directes d’une obsession et d’une vision du monde néo-marxiste qui a été autorisée à orienter le Canada et la Colombie-Britannique dans la mauvaise direction—avec l’aide d’une claque médiatique qui a docilement répéter comme un perroquet l’obsession aveugle du carbone d’Ottawa et de Victoria.
Il est trop tard pour protéger de nombreuses familles agricoles qui ont été anéanties par cette obsession politique pour le CO2, mais il n’est pas trop tard pour que les électeurs envisagent de remplacer les imbéciles dont les politiques n’ont pas réussi à protéger nos citoyens contre cette catastrophe et ces difficultés prévisibles.
Souvenez-vous de cette catastrophe lors des prochaines élections. Le PHC du Canada rappelle aux électeurs que les « catastrophes naturelles » – comme le grand déluge du jour de Noé – peuvent être attribuées au péché, et non aux émissions de carbone. Le PHC propose des politiques sensées qui profiteraient à tous les Canadiens et au monde. Joignez aujourd’hui.
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