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Commentary

Projet de loi C-63 : L’acte désespéré d’un tyran défaillant

Tue, March 26, 2024   |   Author: Rod Taylor   |   Volume 31    Issue 13 | Share: Gab | Facebook | Twitter   

Le 26 février 2024, le ministre libéral de la Justice du Canada, l’hon. Arif Virani a présenté le projet de loi C-63, également connu sous le nom de Loi sur les préjudices en ligne. Cette loi, si elle est adoptée, soumettra chaque Canadien aux restrictions les plus flagrantes, invasives et injustes sur ce qui a été considéré (jusqu’à présent) comme notre liberté d’expression donnée par Dieu et protégée par la Charte. Il s’agit de l’acte désespéré d’un Premier Ministre arrogant qui cherche à fermer toutes les voies d’une opposition honnête à sa politique égoïste et à son sentiment de tout ce qui lui est dû.

Justin Trudeau et ses amis du cabinet peuvent sûrement ressentir la profonde méfiance et l’insatisfaction exprimées aujourd’hui ouvertement et avec colère par les Canadiens qui, dans le passé, ont peut-être soutenu ou toléré son programme social et socialiste. Le sentiment général aujourd’hui est que le gouvernement libéral et ses chiens de compagnie du NPD ont perdu le contact avec la réalité et n’essaient même plus de représenter leurs électeurs contribuables. L’imposition d’en haut d’une fiscalité paralysante (en particulier les taxes sur le carbone), le manque d’attention aux principes fondamentaux de l’économie et de la justice et les tentatives caustiques et brutales de contrôler notre langage et notre pensée ont finalement agacé une population qui autrefois applaudissait la prise de pouvoir du Parlement par un jeune homme qui insistait pour que le budget s’équilibre tout seul. . . . Ce n’est pas le cas.

Le projet de loi C-63 est présenté aux Canadiens (avec l’aide des médias traditionnels) comme un projet de loi visant à protéger les enfants contre la pornographie en ligne et d’autres activités numériques prédatrices. Ce n’est rien d’autre qu’une façade destinée à tromper les électeurs crédules. Si M. Trudeau et ses ministres se souciaient vraiment de protéger les jeunes contre les contenus sexuels préjudiciables et les activités prédatrices et abusives, ils auraient pris des mesures contre le contenu pornographique des programmes scolaires publics qui est encouragé dans presque toutes les provinces. Au lieu de participer allègrement aux soi-disant défilés de la Gay Pride et de financer la perversion sexuelle et la défense des droits, ils auraient ordonné à la GRC d’arrêter des hommes nus commettant publiquement des actes obscènes et honteux dans les rues canadiennes devant de jeunes enfants.

S’ils se souciaient de la maltraitance des enfants et de la protection des jeunes contre tout danger, ils auraient interdit la promotion et la distribution d’inhibiteurs de la puberté, d’hormones sexuelles croisées et les « chirurgies de conversion sexuelle » expérimentales et nocives qui ruinent des vies et condamnent de nombreuses personnes à la douleur, au dysfonctionnement, l’infertilité, une tristesse et des regrets accablants et une augmentation tragique des suicides.

Non, le projet de loi C-63 ne vise pas à protéger les enfants. Ce n’est qu’une façade, un subterfuge destiné à dissimuler leurs intentions néfastes. Le véritable objectif du projet de loi est d’éliminer la publication de toutes les opinions qui ne soutiennent pas l’idéologie et le programme de ce gouvernement. Les éléments les plus profonds et les plus sombres de ce projet de loi concernent ce qu’on appelle le « discours de haine. » Le danger qui se cache dans les détails est que les Premiers Ministres libéraux, les députés libéraux (avec leurs homologues néo-démocrates), les sénateurs nommés par les libéraux, les juges nommés par les libéraux, les commissaires aux droits de la personne nommés par les libéraux, les bureaucrates, les professeurs d’université et les médias payés par les libéraux seront ceux qui décident de ce qui constitue la « haine. » Nous avons vu, pendant les protocoles et les mandats covid, avec quelle facilité et rapidité les médias, les forces de police et même les juges peuvent être cooptés pour se ranger du côté d’un gouvernement corrompu pour ignorer la science, ignorer les violations des droits de la Charte, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse.

Dans un texte très long, alambiqué et de grande envergure, le projet de loi C-63 va de la protection de l’enfance à l’obligation des plateformes de médias sociaux de supprimer les contenus jugés offensants ou en violation de la Loi. Il attribue des sanctions et établit des structures pour signaler et faire respecter la conformité. Et enfoui dans le long texte, il ajoute la définition du « discours de haine. » Une grande partie de ce qu’il dit provient directement de l’affaire Whatcott de la Cour suprême. C’est tout aussi déroutant aujourd’hui qu’à l’époque. Ça dit:

Définition du discours de haine

Dans cet article, le discours de haine désigne le contenu d’une communication qui exprime la haine ou la diffamation d’un individu ou d’un groupe d’individus sur la base d’un motif de discrimination interdit.

Clarification – discours de haine

Il est entendu que le contenu d’une communication n’exprime ni haine ni diffamation. . . uniquement parce qu’il exprime du dédain ou de l’aversion ou qu’il discrédite, humilie, blesse ou offense.

Cette « plus grande certitude » vous aide-t-elle à comprendre la différence subtile entre « la détestation ou la diffamation » et une parole ou une action qui ne fait que « exprimer du mépris ou de l’aversion… ». . . ou qui discrédite, humilie, blesse ou offense? » Je suis absolument certain que tout juge, policier ou dirigeant d’une plateforme de médias sociaux aura du mal à analyser ce langage pour garantir que la liberté d’expression légitime des écrivains motivés non pas par la haine mais par des faits bibliques et biologiques ne sera pas compromise. Le flou de l’émotion humaine et la mesure dans laquelle la haine – ou toute autre émotion – motive la pensée d’une personne ne relèvent pas d’une science dure et mesurable. Science dure. Et il est également difficile de mesurer dans quelle mesure des opinions personnelles et des préjugés profondément ancrés peuvent motiver un juge ou un commissaire aux droits de l’homme à condamner ou à condamner l’éditeur d’une déclaration. Mais ce n’est pas difficile à prédire. Le Premier Ministre et son cabinet ont déjà montré leur volonté de déformer les faits pour les adapter à leur discours. Et leur écurie de fonctionnaires dociles et financés par l’impôt a également démontré une capacité remarquable à adopter de nouvelles règles de conduite lorsque les anciennes méthodes deviennent gênantes.

Le projet de loi C-63 récompenserait financièrement les plaignants anonymes et imposerait aux auteurs de contenu « coupables jusqu’à preuve du contraire » des frais juridiques et des amendes massives. Cela punirait ceux qui sont simplement accusés (et non condamnés) par des plaignants partiaux et anonymes. Pendant ce temps, dans les rues canadiennes aujourd’hui, des gens bloquent les routes, ciblent les maisons, les entreprises et les synagogues juives et appellent littéralement à la mort des Juifs. . . mais ce gouvernement, qui prétend nous protéger de la haine, ne fait rien. La loi sur les préjudices en ligne doit être stoppée. L’objectif du Premier Ministre est clairement de semer la peur et d’éliminer la dissidence. S’il réussit, davantage de Canadiens passeront du temps au Goulag ; nos petits-enfants se demanderont à quoi ressemblait la « liberté d’expression » et pourquoi nous avons permis qu’elle nous soit retirée. Le PHC du Canada est à vos côtés pour la protection des enfants et la protection de tous les Canadiens contre les actes haineux. Cela inclurait l’intention haineuse de ce gouvernement de priver les Canadiens réfléchis et moralement intègres des libertés que Dieu leur a données. Le Centre de Justice pour les Libertés Constitutionnelles (CJLC) fait circuler une pétition intéressante que nous exhortons nos membres à signer.

Vous pouvez faire partie de la solution aux excès du gouvernement. Joignez-vous au PHC du Canada dès aujourd’hui. Si vous êtes déjà membre, envisagez de devenir candidat, bénévole de campagne ou donateur. vous êtes nécessaire!



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